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Bien vieillir en méditant

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Comment bien vieillir tout en cultivant l’acceptation de « ce qui est » ?

Nous nous focalisons trop souvent sur les anciennes habitudes et activités que nous aimions et dans lesquelles nous nous épanouissions.

Nous refusons fréquemment les changements de direction que l’âge nous impose.

L’humain au crépuscule de sa vie, s’il n’accepte pas l’esprit d’impermanence, s’aigrit et emprunte la voie du tourment.

Combien de fois entendez-vous des personnes d’âge avancé se plaindre de manière permanente ? Avec cette vision négative du monde la vie ne s’envisage alors que dans la souffrance et les regrets.

La misanthropie s’installe et finit par gangrener leur quotidien. Ils meurent avec ce sentiment amer d’avoir raté  leur vie.

Afin de remédier à ce type de comportement et se diriger davantage vers la voie de l’amour et de la sagesse tout en conservant une bonne santé, je pense qu’il est impératif d’alléger son égo et de tourner son regard sur ce qui constitue le moment présent.

Vieillir dans la sérénité est possible mais pour ce faire vous devez mesurer la joie que peut contenir une vie lorsque celle-ci est envisagée sous l’angle de l’impermanence et de l’harmonie avec soi-même.

Pour cela, je vous propose un exercice. Dans cet article, vous rencontrerez deux personnages : Elise et Maya.

Ces deux femmes – fictives – représentent deux approches distinctes de la vie. Après lecture de cet article, dites-moi quelle est votre approche de l’existence et si vous pensez qu’il vous sera possible de bien vieillir en méditant.

1. Vieillir dans la sérénité | une question de perspective

Pexels andrea piacquadio 3781885

Elise était une femme active, débordante de vitalité. Elle aimait son travail et ses activités.

Depuis un an, elle est à la retraite. Cette nouvelle vie de retraitée est un désastre.

Elle qui ne trouvait de plaisir que dans ses fonctions d’employée se sent aujourd’hui diminuée et triste. Chaque jour, son état est apathique.

Elle manque d’énergie et se sent incapable d’apprécier sa nouvelle réalité et essaie de s’aider en prenant des antidépresseurs. 

Maya, 70 ans, était aussi active mais surtout très sportive, jusqu’au jour où un accident l’a contraint à ne peut plus exercer ce type d’activité.

Elle pratiquait quotidiennement le sport et cela constituait pour elle une grande source de joie. Mais voilà : Maya ne se morfond pas.

Au contraire, elle continue à jouir de la vie, jour après jour.

Depuis quelques années, elle a fait de la méditation une pratique quotidienne.

Dans sa pratique méditative, Maya a trouvé son salut : elle a appris l’acceptation.

Elle se régénère et s’adapte en toute circonstance de sa nouvelle vie.

Elle fait preuve de créativité à chaque instant en expérimentant l’impermanence.

Accepter, et de ce fait découvrir de nouvelles choses, est aujourd’hui sa ligne de conduite.

Mais revenons à Elise. Chaque matin, elle s’enlise dans son mal-être.

Elle boude le beau temps et néglige sa famille. Il lui est impossible d’accepter l’arrêt de son activité et de passer à autre chose.

Elle s’accroche à ce qui n’est plus.

Elle souffre et est incapable de percevoir le bonheur que pourrait lui procurer sa nouvelle vie si elle lâchait ses anciennes habitudes.

De son côté, chaque matin, Maya sourit à la vie. En méditant, elle a accepté la nouvelle tournure qu’a pris son quotidien.

Elle a compris que s’opposer à « ce qui est » revient à s’enfermer dans l’inaction et les regrets et dirige sa vie fatalement vers la tristesse.

Alors que l’anxiété d’Elise augmente jour après jour, Maya approfondit sa confiance en la vie.

Elise a peur de la vieillesse et, par-dessus tout, elle a peur de la mort. Luttant mentalement contre le cours naturel de la vie, elle imagine les pires scénarios pour son futur.

De son côté, Maya développe une paix profonde en méditant chaque jour. Elle se concentre sur le présent et prend le temps d’y déceler toute la magie de la vie.

Le temps, lui, suit son cours : il ne cesse d’avancer. Plus il avance, plus l’angoisse fait sa place dans l’esprit d’Elise, tandis que la sérénité s’installe dans celui de Maya.

2. Bien vieillir en méditant : un pari gagnant

Pexels anna shvets 5257645

Grâce à ses nouvelles habitudes, Maya voit qu’elle peut parfaitement bien vieillir en méditant.

Prendre de l’âge ne l’effraie pas, au contraire : elle se sent de plus en plus apte à vivre chaque instant intensément.

Plus jeune, elle était perdue dans le chaos d’une vie rapide et n’appréciait pas son quotidien à sa juste valeur.

Aujourd’hui, elle est reconnaissante pour ce qui s’offre à elle : les joies comme les peines.

Elle comprend que chaque étape lui est utile pour comprendre ce qu’elle n’avait pas encore saisi.

Elise quant à elle, est à l’écoute de son ego. Cette partie tourmentée de son être lui fait croire que sans travail, elle ne vaut rien.

Puisque son ego s’alimentait des reconnaissances sociales qu’elle récoltait en travaillant, elle fait un calcul simple : si la vieillesse ne permet plus de travailler, elle est synonyme d’absence de reconnaissance.

Vieillir est donc d’une tristesse absolue.

Engluée dans ces pensées limitantes, Elise ne sait pas qu’elle peut s’épanouir de bien d’autres manières que grâce à son activité professionnelle.

Elle est loin de se douter que la plus grande source d’épanouissement se trouve en fait en elle-même.

Plus Maya médite, plus elle voit ses plus belles forces se développer : sa patience, sa tolérance, son écoute, sa compassion.

Sur son coussin de méditation elle se sent connectée au monde avec une intensité grandissante.

Elle vibre de positivité et veut partager son bien-être avec son entourage. Son esprit s’élève et ses proches le ressentent avec beaucoup d’enthousiasme.

Maya profite de son nouvel épanouissement pour explorer une part d’elle-même qu’elle avait délaissée en vieillissant : elle redécouvre sa libido !

Si on lui a laissé penser que la sexualité mourrait avec l’âge, elle se prouve le contraire et ce, grâce à la méditation…

Elise en revanche est malheureuse. Elle se recroqueville dans sa coquille. Elle n’a envie de rien et s’enferme dans des émotions négatives.

Elle a toute sa mobilité, une famille aimante et les moyens de s’offrir une retraite tranquille mais elle ne parvient pas à sortir de son marasme.

Ce n’est pas entièrement de sa faute : ses parents lui ont mis une grave idée en tête, depuis qu’elle est enfant.

Ils lui ont appris qu’elle ne pourrait se définir que si elle obtient un bon métier, et que sans activité professionnelle elle ne serait pas grand-chose.

Elise n’a pas eu le recul nécessaire et les bons outils pour remettre cette idée en cause et aujourd’hui, elle en paye le prix.

3. Méditation et vieillissement : sur la voie de l’harmonie

Pexels marcus aurelius 6787215

Maya n’a pas toujours été une femme heureuse et positive. Plus jeune, elle ne savait pas exprimer ses émotions, ce qui lui pesait beaucoup.

Elle ne pouvait ni parler de ses mécontentements, ni manifester son affection envers les autres.

Elle avait appris à être mesurée, en toutes circonstances : elle semblait alors neutre et passive aux yeux de son entourage.

Aujourd’hui, la méditation l’aide à exprimer toutes ces émotions contenues : en apprenant à se détacher de son mental, elle apprend à dévoiler sa vraie nature.

Bien entendu, sa nature n’est pas de se taire, mais bien d’assumer ce qu’elle ressent.

Pas à pas, elle gagne assez de confiance en elle pour dire clairement ce qu’elle aime et ce qu’elle ne veut pas.

Cette confiance, Elise ne sait pas que c’est en elle-même qu’elle peut la trouver, et nulle part ailleurs.

Ayant intégré l’idée réductrice et castratrice que seule l’activité peut lui permettre de se réaliser, elle n’a pas conscience de sa véritable nature.

En se connectant à sa nature profonde, Elise pourrait enfin se défaire de ses croyances dévastatrices pour profiter de sa nouvelle étape de vie, tout comme l’a fait Maya.

Dans mon cabinet, viennent souvent me consulter des « Elise » et la pratique de la méditation que je leur suggère, leur permet de sortir de cette impasse.

Méditer c’est entre autre prendre du recul sur sa vie , prendre le temps de se repenser.

Sachez qu’il n’est jamais trop tard pour se libérer de ses croyances limitantes et profiter de la vie. Vous devez simplement comprendre que tout est encore possible et que tout peut encore changer.

Maintenant que vous avez lu les histoires de Maya et d’Elise, je vous invite à réfléchir à votre propre histoire.

Quelle attitude adoptez-vous ?

Celle de Maya, qui pourrait se morfondre mais puise en elle afin de savourer la vie à sa juste valeur ?

Ou celle d’Elise, qui aurait tout pour être heureuse, mais s’enfonce dans l’apathie, la dépression et les addictions ?

J’ai choisi ces deux exemples afin de vous expliquer que si la méditation est bénéfique à tous les âges, elle l’est d’autant plus à l’approche du grand âge.

Pensez-y : c’est à ce stade de notre existence que nous nous retrouvons avec les fruits de notre chemin de vie. Oubliez l’idée que vieillir est triste !

Voyez cette étape de votre incarnation sous un nouvel angle : c’est un moment idéal pour vous recentrer, vous détacher de certaines croyances qui vous ont desservies tout au long de votre vie et être exactement ce que vous voulez être.

Je vous assure que quelle que soit votre histoire, vous trouverez la voie pour bien vieillir en méditant.

Bien évidemment, la méditation n’est pas la seule habitude à prendre pour bien vieillir car il faut également s’occuper de sa santé : une alimentation saine pour garder un poids équilibré, de l’exercice à la hauteur de vos capacités, un bon sommeil, des activités et de la nourriture pour l’âme (lectures, films, etc.) vous aideront à vous épanouir.

Mais voilà justement pourquoi vous devez prioriser la méditation : celle-ci vous fera sentir ce qui est bon ou non pour vous, car vous serez connecté-e à votre nature véritable.

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6 Commentaires
  1. Aurélia

    Merci beaucoup pour cet article : « Bien Vieillir en méditant »,
    il est excellent comme tous vos autres article. Les deux histoires
    de vos personnages bien différents, Élise et Maya donne à réfléchir.
    Pour ma part j’adopterais la sagesse de Maya qui a su faire de la
    méditation sa meilleure alliée.
    Je pratique la méditation ainsi que le yoga tous les jours depuis
    de nombreuses années, la méditation elle m’a apporté énormément,
    j’ai découvert tous ces bienfaits. Je me sent sereine face à la vieillesse
    et à la mort car j’ai compris que nous ne sommes pas éternels et que la vie
    est dans l’instant présent. Souvent j’entends les gens se définir et définir
    les autres par rapport à l’age, exemple : à ton age !… à notre age !… Etc…
    Je trouve ça dommage et triste pour eux. Tant qu’il y a la vie, merci.

    Réponse
    • Christophe Lorreyte

      Merci pour ce condensé de sagesse ! La prochaine fois, n’hésitez pas à inviter ces personnes pour qui l’âge a tant d’importance à lire cet article. 😉

      Réponse
    • Coadou Angèle

      J’ai découvert en vous lisant le chemin de la Méditation à 76 ans.
      Au mois de février j’espère pouvoir m’inscrire à la formation IAM.
      Merci de votre bienveillance
      Angèle Coadou

      Réponse
      • Christophe Lorreyte

        Bonjour Angèle,
        Je t’ai répondu par email.
        Au plaisir de te compter parmi mes élèves

        Réponse
  2. Marvin

    Bonjour Christophe,

    Merci pour cet article de très grande qualité encore une fois. Comme vous le dites « accepter » permet de vivre sereinement au lieu de nager à contre courant.

    Mais il y a un point dont vous ne parlez pas dans cet article (mais vous le faites dans bien d’autres). Méditer c’est parfois aussi se battre, par exemple contre la maladie. Elle permet d’accepter une maladie, mais aussi de trouver la force en nous même de la combattre. Et l’un des plus gros facteurs de mal-être des personnes âgées est la maladie (avec l’isolement social). Je pense qu’il faut mettre en évidence la différence entre acceptation et résignation !

    Bon courage pour la suite de ce super blog =)

    Réponse
    • Christophe Lorreyte

      Bonjour Marvin et merci pour le partage de tes réflexions toujours très intéressantes. Du point de vue de la méditation, il me semble que le meilleur combat contre la maladie est de l’accepter et de modifier ce qui peut être changer. C’est loin d’être du fatalisme mais davantage du pragmatisme. C’est accepter « ce qui est » au présent sans y projeter ses peurs ou ses désirs (ces deux projections inconscientes dévoreuses d’énergie) et faire ce qui peut être fait pour recouvrer la santé. La pratique quotidienne de la méditation permet cela. On ne se bat plus contre la maladie, on l’intègre, on vit avec tant qu’elle est présente et on fait en sorte de mettre toute son énergie pour guérir. Voilà l’esprit de la méditation. Amitiés.

      Réponse
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