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Posture de méditation : les 5 points essentiels

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Saviez-vous qu’il est tout aussi efficace de dormir debout qu’allongé ?

Non ? Pas étonnant : personne n’oserait avancer une aberration comme celle-ci !

Eh bien figurez-vous que la même évidence s’applique à la pratique de méditation : la position de méditation que l’on adopte est d’une importance capitale.

Car, contrairement à de nombreuses croyances, si l’on aspire à méditer véritablement, toutes les postures de méditation ne sont pas idéales.

Alors non : la méditation ne se pratique ni debout, ni allongé mais bien en position assise sur un coussin de méditation.

Bien sûr, il existe des formes de méditation en mouvement, comme la méditation marchée, aussi appelée kinhin.

Mais pour votre pratique quotidienne, la posture assise est la plus adéquate.

Alors, quelle position de méditation est la plus adaptée pour méditer ?

Quel agencement des différentes parties du corps permet une meilleure ouverture de l’esprit ?

Pour y répondre, voici les 5 points essentiels d’une bonne posture de méditation, qui vous accompagnera à chaque séance de méditation et évoluera avec vous tout au long de votre pratique de méditation.

 

1. Posture de méditation : un élément essentiel de la pratique

 

Nous l’avons vu : pour la pratique méditative, la posture est primordiale. Elle est le socle de la pratique, au sens propre comme au sens figuré.

Ceci marque une différenciation importante avec la pratique de la pleine conscience, qui peut, elle, être pratiquée en position allongée.

La posture physique des origines – celle qu’adoptait le Bouddha Sakyamuni, entre autres – n’est pas reliée à quelque croyance que ce soit. Cette posture est une référence depuis des millénaires pour des raisons aussi physiologiques que spirituelles.

Dans son application, la posture doit à la fois être digne, telle une montagne solide et imposante, et souple, le corps ne présentant aucune rigidité.

En fait, la posture est à l’image de l’activité de l’esprit : l’attention est soutenue mais l’esprit ne repose sur rien, il est calme et détendu. Assis·e sur un zafu, face à un mur, les yeux mi-clos, le ou la méditant·e est en introspection, tout en conservant une ouverture sur le monde qui l’entoure.

Pour le corps de la personne qui médite, il s’agit de la posture parfaite puisqu’elle est harmonieuse : bien exécutée, elle respecte parfaitement les différentes articulations et ne crée aucune tension.

De plus, la pratique quotidienne de cette posture de méditation permet l’ouverture des hanches et l’assouplissement des membres inférieurs. Elle favorise également une bonne respiration abdominale : un autre élément essentiel à une pratique juste.

Pour l’esprit, cette posture en méditation est une invitation à l’ouverture.

Les genoux posés au sol garantissent l’ancrage dans la terre. La colonne vertébrale, dont l’alignement est parfait, se dirige vers le ciel.

Ainsi installé·e, le ou la méditant·e permet une connexion corps – esprit approfondie et, peu à peu, cette assise devient une posture confortable.

Et enfin, ce qu’il est également important de noter, c’est qu’avec la méditation assise, les risques de somnolence sont amoindris. Car lors des sessions de méditation, conserver un esprit alerte est essentiel.

 

2. Comment s’asseoir sur un zafu ? Les 5 points essentiels

L’assise de méditation est composée de 5 points essentiels. Tous participent à l’équilibre parfait du corps et à l’ouverture de l’esprit. Voyons plus en détails ce qui caractérise chacun des points de la posture des origines.

 

a. L’assise et le croisement des jambes

Bonne posture

La posture idéale pour méditer est celle du lotus ou du demi-lotus.

Elle se pratique en assise sur un zafu (un coussin de méditation) dont les dimensions seront choisies en fonction de la taille et de la souplesse du, ou de la méditant·e.

Le postérieur est posé au bord du zafu, permettant ainsi la bascule du bassin vers l’avant. Ce point est essentiel pour l’ouverture des hanches et la position des jambes.

Au niveau des jambes : en position du demi-lotus, l’une des jambes est posée sur le sol et pliée de manière que le dessous du pied soit totalement tourné en direction du plafond. La seconde jambe repose sur la première.

Le second pied repose sur le haut de la cuisse de la jambe posée au sol, au niveau de l’aine. Le dessous de ce pied est également tourné vers le ciel.

Pour la position du lotus, le début de l’exécution est le même que pour le demi-lotus. Pour compléter la posture, le pied se trouvant au sol doit être monté au niveau du creux de la deuxième aine.

Pour les deux postures, il convient de changer le sens des jambes à chaque méditation afin de ne pas créer de déséquilibre dans le corps au fil de la pratique.

S’il vous est difficile de vous placer en position du lotus ou du demi-lotus au début de votre pratique, vous pouvez bien sûr opter pour une posture plus accessible.

Assurez-vous cependant de faire évoluer votre posture au fil de votre pratique afin de vous approcher du demi-lotus ou du lotus avec le temps. Pensez à pratiquer des exercices d’assouplissement pour y parvenir.

Si votre condition physique ne vous permet en aucun cas de vous asseoir dans l’une de ces postures, vous pouvez pratiquer la méditation sur une chaise.

Enfin, si la posture assise sur une chaise est également inaccessible pour vous, vous pouvez bien entendu pratiquer la méditation allongée.

b. L’alignement de la colonne vertébrale

Sasseoir sur le zafu

Une colonne vertébrale droite est le fondement d’une posture majestueuse et ouverte.

Alors pour adopter la bonne position du corps, commencez par redresser votre dos et ouvrez vos épaules.

Pour aligner votre colonne vertébrale, rentrez votre menton de sorte que celui-ci soit dans l’axe de votre nombril. Imaginez que votre crâne est tiré vers le ciel par un fil tout en vous assurant de ne pas créer de raideur dans votre cou. Relâchez votre abdomen.

Le mot d’ordre est le suivant : tenez-vous droit·e sans vous raidir.

Rappelez-vous que vous êtes à la recherche d’un équilibre entre tonicité et souplesse.

c. Les mains

Mains aniki meditant

Les mains sont placées devant l’abdomen : la main droite est ouverte, paume dirigée vers le ciel.

La main gauche, dans la même position, repose dans la main droite. Les deux pouces se rejoignent et se touchent au centre. Ainsi, les deux mains encerclent un espace vide qui sera placé au niveau du hara (la zone située sous le nombril).

Les tranchants des mains sont au contact de l’abdomen afin de ressentir les mouvements de la respiration.

Cette position des mains favorise l’accueil et le ressenti de l’énergie au niveau du hara.

d. Les yeux

Aniki meditation parc 4 scaled

Les yeux ne sont ni fermés, ni grand ouverts.

Lorsque les yeux sont fermés, toute l’attention du ou de la méditant·e est portée vers lui ou elle-même. Il ou elle se coupe alors du monde extérieur. À l’inverse, des yeux grands ouverts sur le monde pendant la méditation détourne l’attention de la pratique de méditation.

La méditation est donc pratiquée les yeux mi-clos, assis·e face à un mur.

Le regard ne repose sur rien. Une surface plane telle qu’un mur permet de conserver son attention sur son introspection tout en restant conscient·e de sa présence dans le monde.

 

e. La bouche

Capture aniki posture compressee

La mâchoire est totalement détendue.

Les lèvres sont closes : la respiration s’effectue par le nez.

Les dents sont desserrées et la langue repose sans effort tandis que la pointe de la langue touche le palais.

Nous arrivons à la fin de cet article. Et comme vous l’aurez compris, cher·es lecteurs·ices, il existe bien sûr différentes positions de méditation possibles, selon les capacités physiques de chacun·e.

Mais ce qu’il est important de comprendre, c’est qu’au lieu de chercher une position confortable, l’objectif premier est de chercher une position physique qui permettre à la fois un alignement du corps et une ouverture de l’esprit.

Enfin, après quelques séances seulement, vous comprendrez qu’en réalité, méditation et posture sont indissociables.

Alors bonne pratique à vous et surtout, n’hésitez pas à me poser vos questions et à m’envoyer vos commentaires en utilisant la section dédiée ci-dessous. À vos zafus !

 

Pour aller plus loin…

 Si vous souhaitez approfondir votre pratique, vous trouverez de nombreux conseils utiles dans les articles suivants :

 

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4 Commentaires
  1. beatrice martinez

    bonjour
    pour des raisons de santé je n’ arrive pas à me mettre en position de lotus jambe droite dessus alors que jambe gauche dessus pas de souci(déséquilibre fonctionnel de la jambe gauche).J ‘ ai vu dans l’article qu’il vallait mieux changer les jambes .Dans mon cas est il preferable alors d’abandonner(pour l’instant la position du lotus) et prendre la meme position pour les deux jambes.Faire la position du lotus un jour et une autre le lendemain avec l’autre jambe…Merci de vos précieux conseils
    bien à vous
    béatrice

    Réponse
    • Christophe Lorreyte

      Bonjour Béatrice, je réponds ici à vos deux messages. Le conseil le plus adapté à votre situation actuelle est d’accepter (tout ce qui est). Remplacez vos souhaits de progression en la méditation par une habitude, une routine de pratique sans attente. Accueillez vos émotions, vos pensées, vos inconforts posturaux aussi bien que le calme et la sérénité. Pratiquez sans but et votre méditation prendra tout son sens.
      Amicalement
      Christophe

      Réponse
  2. francois

    Bonjour Christophe,

    Merci pour cet article très détaillé. Il va me permettre de corriger ma pratique concernant le changement de jambe pour garder un alignement du corps. J’ai encore quelques questions que peut-être d’autres se posent :
    – peut-on rester longtemps dans une position faisant sentir des fourmis sans danger ?

    Réponse
    • Christophe Lorreyte

      Bonjour François,
      Je suis heureux de pouvoir t’aider à corriger ta posture. Une question me vient : médites-tu sur un zafu ? Je vois trop de personnes commencer sans cet indispensable « outil ». Il est essentiel d’avoir un zafu pour opérer une bonne bascule du bassin. Les fourmis dans les jambes viennent d’un ralentissement de la circulation sanguine et sont donc incontournables lorsque l’on médites. Cela se calme toutefois avec l’expérience et l’habitude.
      Comme lorsque l’on fait du sport, on a des courbatures, lorsque l’on médite on a des fourmis dans les jambes. Cela n’a aucune incidence sur ta santé. Donc laisse passer les pensées, ne t’en préoccupe pas et médite.
      A bientôt
      Christophe

      Réponse
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