Pourquoi méditer pendant la grossesse ? Parce que la méditation est bénéfique pour tous. Pour la mère qui sera mieux préparée à son accouchement mais aussi pour le fœtus in-utéro, qui pourra se développer en harmonie avec elle ! Oui, si les parents méditent, les enfants en profitent. Et au moment où ces petits êtres seront prêts à pointer leur bout du nez, la méditation pendant l’accouchement leur sera d’une grand aide. Méditer est un outil incroyable pour vivre cette expérience avec conscience et sérénité.
Méditation et grossesse | La transmission de gènes heureux
Avez-vous entendu parler d’épigénétique ? Cette découverte fut une révolution pour la science : voilà l’information qui tenterait à prouver que notre ADN est affecté par nos comportements, et ce, chaque jour de notre vie ! Tout ce que nous faisons au quotidien – alimentation, sport, gestion du stress, plaisir ou déplaisir dans nos activités – affecte notre ADN. Si les lettres de l’ADN restent intactes, nos activités produisent des biomolécules qui se logent dans le noyau et indiquent à nos gènes de s’ouvrir, d’être muets ou de se fermer complètement. Comme le souligne Joël de Rosnay, scientifique, par nos comportements quotidiens nous faisons des manipulations génétiques sur notre corps, et ce, tous les jours.
Si j’aborde ce point de science, c’est qu’il y a une bonne raison : les différents articles scientifiques abordant l’épigénétique expliquent que l’environnement et le mode de vie du père ont un impact tout aussi important que ceux de la mère sur l’enfant qu’ils conçoivent. Voilà pourquoi méditer pendant la grossesse est loin de n’être qu’une affaire de mamans. Nous le savons aujourd’hui : un mode de vie sain ne passe pas seulement pas une nourriture saine et la pratique d’activités physiques, mais aussi par un bon équilibre psychique.
En fait, ce dernier influe grandement sur notre manière d’aborder tous les autres aspects de notre vie. Vérifiez par vous-même : ne vous sentez-vous pas plus enclin-e à prendre soin de votre corps lorsque vous vous sentez bien dans votre tête ?
À travers la méditation nous rétablissons un équilibre global et les répercussions bénéfiques atteignent notre entourage et nos enfants, avant même qu’ils ne naissent. Alors, à tous les papas et toutes les mamans : à vos méditations ! Votre bon équilibre mental sera transmis à votre progéniture. Existe t-il un meilleur argument en faveur de la méditation ?
Pourquoi méditer pendant la grossesse ?
La grossesse est une étape de vie extrêmement complexe pour le corps et le mental. Chaque grossesse se vit tout à fait différemment et c’est bien normal : l’environnement, l’âge, l’état physique et l’état mental de la maman au moment de la grossesse ont de sérieux impacts sur le déroulement de celle-ci. Deux grossesses chez une même femme peuvent donc prendre deux tournures complètement différentes. Qu’une grossesse soit vécue facilement ou pas, elle est dans tous les cas un bouleversement hormonal, physique et mental.
Alors, en quoi méditer pendant la grossesse peut-il aider à apaiser ces chamboulements liés à la création de la vie ? Premièrement, comme nous le savons, la méditation permet de se recentrer, dans quelque condition de vie que ce soit. La femme enceinte est particulièrement soumise à toutes sortes de conseils médicaux et amicaux, de commentaires et d’avis divers et variés. En effet, la grossesse est toujours vue – consciemment ou non – comme l’affaire de tous et chacun aime à donner son avis. Pour la femme qui attend un enfant, toute cette information combinée à ce qu’il se passe dans son corps représente beaucoup de nouvelles données à gérer, sans oublier les montagnes russes émotionnelles dues aux changements hormonaux.
La pratique de la méditation permet d’accroître le sentiment de confiance en soi, en son corps et en son intuition chez la femme enceinte. En méditant chaque jour de sa grossesse, elle pourra se réapproprier cet événement merveilleux, mais aussi garder contact avec son individualité. Lors du passage de femme à mère, cet aspect peut être difficile à vivre pour la femme qui n’a plus l’impression d’exister en dehors de son rôle de maman. Si, en réalité, il n’existe pas de scission entre les étapes d’une vie puisque tout reste lié, méditer enceinte offre à la maman en devenir un espace de reconnexion avec sa propre essence, qu’elle pourra conserver après la naissance de bébé.
Enfin, accroître son intuition permet d’éviter de tomber dans le piège de l’inquiétude lorsque un événement inconnu ou d’apparence anormale se présente. Ainsi, une grossesse vécue dans l’esprit de la méditation pourrait bien éviter des visites chez le médecin ou des sueurs froides inutiles. Bien entendu, il convient de rester en alerte, mais dans la sérénité (oui, c’est possible !)
Méditation et accouchement
Par la méditation, nous apprenons à être pleinement présent avec tout ce que nous ressentons, voyons, entendons et expérimentons. Ce n’est pas un secret, l’accouchement est un passage douloureux, dans la plupart des cas. Face à la douleur, nous avons un réflexe de rejet, de protection. Nous nous contractons afin d’éviter de la ressentir car nous sommes habitués à ce qu’elle soit annonciatrice de blessure ou de maladie, mais aussi parce qu’elle est tout simplement désagréable. De ce fait, bon nombre de femmes ont peur de l’accouchement et le perçoivent comme un passage qu’il faudra traverser dans la souffrance et les cris.
Et s’il était possible d’appréhender la douleur différemment grâce à la méditation ? En premier lieu, en commençant par accepter qu’elle fait partie intégrante de la vie humaine, et pas toujours pour des raisons alarmantes. Dans le cas de l’accouchement ou durant la croissance d’un enfant par exemple, les douleurs annoncent un changement. Elles nous rappellent l’impermanence de la vie.
En pratiquant la méditation, nous pouvons nous recentrer sur ces aspects fondamentaux de la vie, car ils font partie de nous. Les femmes enceintes peuvent ainsi se défaire de la peur de l’accouchement, se concentrer davantage sur le présent et ainsi profiter avec joie de neuf mois de plénitude.
Bien que cela soit préférable, la lourde implication de la médecine dans le domaine de la naissance donne une image emprunte de risques et confère un aspect non-naturel à la grossesse et à l’accouchement. La méditation permet de reprendre contact avec « ce qui est » et rattache la femme à la simplicité d’une gestation et permet ainsi d’en réduire les angoisses.
Que ce soit durant la grossesse, l’accouchement ou tous les autres aspects de la vie, la méditation nous sert d’alliée afin de nous rappeler que notre force naturelle va bien au-delà de ce que perçoivent nos barrières mentales. Cette force nous permet de comprendre, d’agir en conscience, de traverser la douleur, et d’aller bien plus loin que nous l’imaginons. N’est-ce pas un magnifique cadeau à offrir à un nouvel être que de lui transmettre, avant, pendant et après sa naissance, l’esprit de la méditation ? Qu’en pensez-vous ?
Et puisque qu’il n’y a pas d’âge pour méditer que l’on soit homme ou femme, pourquoi ne pas poursuivre en initiant les enfants à la méditation, puis poursuivre la pratique à l’adolescence pour une vie plus épanouie et enrichissante.
Merci Christophe pour ce bel article ! Comme c’est important de prendre un temps pour soi dans la vie et d’autant plus pendant la maternité 🙂
Lors de ma dernière grossesse, en plus de danser 😉 je me suis formée à l’hypnose . C’est incroyable comme mon bébé in utero à mes pratiques!!!
A bientôt
Sonia Danse Prénatale
Mais oui Sonia, il est d’une grande importance pour la future mère et l’enfant in utero de trouver un lien quelle que soit la pratique. Il n’en ressort que des bienfaits. Tu es bien placée pour l’avoir expérimenté avec la danse. Bises