Comment être heureux ? Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit que la réponse vous intéresse, vous mes fidèles lecteurs. Nous avons vu dans nombre de mes articles des pistes, des sentiers qui je l’espère vous ont ouvert la voie vers « l’Eden earth ». Aujourd’hui, je ne passerai pas par quatre chemins : cessez de chercher vos réponses à l’extérieur. La réponse est en vous. Si vous n’avez pas encore accès à cette plénitude intérieure, ce n’est certainement pas par manque de connaissance mais davantage par ce que vous n’avez pas appris à la décoder. C’est pourquoi je vous parle dans cet article de pratiquer la méditation pour se sentir bien, avec soi-même, avec les autres et avec son environnement. Il n’existe pas de recette miracle du bonheur, mais il existe bel et bien une façon de reprendre le contact avec notre capacité naturelle à être heureux. Nous pouvons tous et toutes accéder au bonheur si nous savons comment nous y prendre…
Être heureux : une (re)définition
Être heureux ! Le voilà, le fameux Saint Graal. Nous courons dans tous les sens vers cet objectif et sans trop savoir de quoi il s’agit vraiment. Nous avons tellement été bercé avec cette idée qu’il existait un Vrai et Grand Bonheur à atteindre que nous en traquons le moindre indice. Nous en arrivons même à penser parfois que le bonheur est matière. Nous avons cette croyance que posséder pourrait remplir le vide que nous ressentons quand on se penche un peu de trop près sur nos vies. On en profite pour nous vendre toutes sortes de produits, de magazines ou de méthodes qui nous permettraient soi-disant et enfin de trouver ce fameux bonheur. Que nous arrive-t-il au bout du compte ? À force de courir après “on ne sait pas trop quoi” on en finit découragé, triste et toujours vide. On crée alors de nouvelles croyances limitantes, telles que “le bonheur, ce n’est pas pour moi”, “Le bonheur, c’est pour les riches”, “personne n’est vraiment heureux, on fait tous semblant de l’être”, “la vie est tellement dure : être heureux, c’est déjà pouvoir payer son loyer”.
Vous reconnaissez-vous dans certaines de ces croyances ? Si c’est le cas, stop ! Arrêtez de vous faire du mal en vous répétant ces lieux communs : la bienveillance pratiquée pour soi-même est l’une des principales clés du bonheur (le vrai). Si vous décidez réellement de bâtir une vie heureuse, jetez tout cela par la fenêtre et préparez-vous à changer de façon de penser. Pratiquez la méditation et vous commencerez à percevoir la lumière se profiler à l’horizon. Ceci n’est pas une énième promesse de VRP du bonheur. Je n’essaierai pas de vous convaincre de quoi que ce soit, puisque vous possédez déjà toutes les réponses. Je suis là uniquement pour vous aider à dévoiler vos propres réponses et à avoir pleinement conscience de votre capacité naturelle à être heureux : Un point c’est tout.
Certains croient qu’être heureux, c’est se transformer en soldat du bonheur. Arborer un – faux – sourire infaillible et conserver une attitude positive en toutes circonstances ! Le problème, c’est qu’en agissant ainsi sans vraiment y croire, on n’est pas plus heureux. On se force à le paraître, mais le fond ne suit pas.
Retenez une chose : une joie forcée agace, une joie naturelle inspire. Pour parvenir à se sentir réellement bien, il faut être patient et bienveillant avec soi-même. On définit le bonheur en fonction de sa propre histoire. On l’obtient en acceptant son propre chemin et en se l’appropriant. Le bonheur est une expérience, pas une théorie. Ne rien chercher à atteindre est donc la clé ! N’essayez pas d’être heureux, faites ce qu’il y a faire pour l’être. Le bonheur suivra.
Méditer pour se sentir bien avec soi et avec les autres
À travers la pratique régulière de la méditation, vous développez votre aptitude à assumer tout ce que vous êtes. Plus vous vous détachez du regard des autres, plus vous laissez s’exprimer votre authenticité. Être à l’aise avec la personne que l’on est, offre une ouverture sans limites sur le monde. Il devient alors facile de s’adapter à toutes sortes de situations car on sait rester fidèle à sa propre nature. La peur de déplaire, de ne pas être à sa place ou de se laisser influencer disparaît. Lorsque l’on sait être soi-même, on peut l’être en tout temps et dans toutes les situations que l’on vit. Pour cela, il faut apprendre à renforcer sa confiance en soi. Ensuite, libre à soi de s’adapter à une situation ou pas : nous avons là un choix réel.
Nous devenons donc vraiment libres. Cela n’a rien à voir avec de l’égoïsme, il s’agit de conscience de soi. Dans ce contexte-là, en décidant de nous adapter à une situation ou à d’autres personnes, nous ne perdons pas notre authenticité. Nous faisons des choix délibérés sans menace pour notre intégrité car nous savons nous respecter et être attentif à ce que nous ressentons. Plus subtilement, nous comprenons que tout est lié et qu’il n’y a pas de réelle frontière entre tous les éléments de notre vie (et de la vie dans son ensemble). Il n’y a donc pas de réelle raison d’avoir peur de “se perdre”.
C’est ainsi que la méditation nous permet d’être serein en toutes circonstances. On accède à une compréhension graduelle qu’il n’y a pas de barrières entre soi et le reste du monde. Ces barrières que l’on imagine, entre nous-même et tous les autres, ne sont en fait que mentales. Comme notre ego utilise toutes sortes de stratagèmes pour nous individualiser (choix de style vestimentaire, de musique, de nourriture, de lectures, etc.), nous nous pensons fondamentalement différents des autres. Pourtant, nous faisons tous partie de ce même et unique mouvement de vie. C’est lorsque nous prenons conscience de ce fait que nous cessons de nous sentir “au-dessus” ou “en dessous” de qui que ce soit. Nous pouvons alors être à l’aise avec tout le monde. Il est possible que les autres ne nous acceptent pas et fassent une différence, qu’il s’agisse de milieu, de niveau économique, de croyances, de couleur de peau ou de sexualité. L’égo en invente toujours un peu plus pour se différencier, se donner l’illusion d’être important ou simplement d’exister.
Et en pratique, que faire pour être heureux ?
Je suis certain que ce n’est pas la première fois que vous lisez ou entendez ceci : sourire rend heureux. Il semblerait même que le sourire forcé nous aide à nous sentir mieux, mais que très faiblement, et pas sur la durée*. Rien ne vaut un sourire sincère et lumineux ! Que la nouvelle se propage est une excellente nouvelle. Plus nous serons nombreux à comprendre la puissance du sourire, plus de joie sera transmise sans but, sans objectif. Sourire à autrui, c’est donner. C’est aussi prendre pleinement conscience de la présence de l’autre et le lui signifier. Grâce à de simples sourires sincères et sans attentes, nous nous relions aux autres avec un message non-verbal de paix et d’ouverture. La magie du sourire, c’est qu’il est bénéfique pour la personne qui le donne comme pour la personne qui le reçoit. Le sourire engendre le bonheur, le bonheur déclenche le sourire : c’est un cercle vertueux ! Plus vous travaillerez votre sourire intérieur grâce à la méditation, plus vous révélerez un sourire naturel.
Du côté de nos actions réflexes : une bonne respiration abdominale n’est pas seulement bénéfique dans le cadre de la méditation. Apprendre à respirer convenablement est un exercice sur lequel nous devons tous nous pencher sur le chemin d’une reconnexion saine entre le corps et l’esprit. Dans une respiration bien équilibrée, le temps de l’expiration doit être plus long que le temps de l’inspiration. Au-delà de sa fonction de réflexe vital, la respiration parle de notre lien avec le monde. Ainsi, lorsque nos expirations sont plus longues que nos inspirations, nous rééquilibrons notre rapport au monde puisque donner est plus important que recevoir. Si nous saisissons cela, nous comprenons notre place dans la chaîne de l’union. Et bien sûr, développer une relation saine et équilibrée avec le monde nous rend heureux, puisque nous retrouvons notre place.
Enfin, voilà un thème que j’aborde dans de nombreux articles car il est d’une importance capitale : l’acceptation. Si vous êtes dans l’acceptation, vous n’alimentez plus vos souffrances. Vous vous ancrez dans le moment présent. Vous dites oui à ce qui s’offre à vous et la lutte prend fin. Vous acceptez de vivre vos émotions, vous acceptez vos sensations corporelles, vous acceptez d’être là où vous en êtes. Lorsque l’on apprend à s’accepter, on est beaucoup plus enclin à accepter le monde qui nous entoure. On connaît alors une véritable paix intérieure. Dans l’esprit de la méditation, ceci est une clef du bonheur.
Le véritable bonheur existe déjà en vous. Si cette phrase a une connotation de cliché, c’est qu’il est plus rentable pour beaucoup de nous faire croire que le bonheur ne se trouve que dans la consommation ! Les sentiments les plus purs comme l’amour, la bienveillance ou l’empathie ont alors une image parfois un peu démodée. Ensemble, renversons la tendance ! Grâce à la pratique de la méditation, réapprivoisons notre capacité intrinsèque d’être heureux. Ça vous dit ? J’attends vos réponses en commentaires !
Pour aller plus loin…
Le bonheur passe également par le fait d’accepter son passé, d’assumer ses propos sans culpabilité, de s’accepter tel que l’on est de façon à développer son plein potentiel.
*Source : MAYER, Nathalie. Se forcer à sourire rend-il plus heureux ? Futura Sciences, 17 avril 2019. [En ligne] https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-forcer-sourire-rend-il-plus-heureux-40486/. Consulté le 25 juin 2019.
Hello Christophe,
Bien souvent ce dont nous avons le plus besoin c’est ce que nous laissons en premier (dans les moments de stress), je méditais tous les matins, j’ai un peu laissé tomber avec le rythme effréné de ces dernières semaines.
Je reprends petit à petit la respiration pranique qui me fait beaucoup de bien. Ton article vient rajouter une couche : Merci !
A très bientôt
Ravi d’avoir pu te remotiver. Cependant, quelle que soit ta vie, il est important de faire en sorte que la méditation reste une routine quotidienne et tu verras qu’il n’existera plus de stress.
Alors là, je suis 100 % d’accord avec toi. Le sourire est le plus grand des trésors que nous ayons. Les biens matériels ne remplaceront jamais le bonheur pure que l’on ressent juste en souriant à la vie et aux autres. Même si les médias essais désespérément de nous le faire croire. Pour conclure ton article, je dirais méditez et embrassez la vie, et vous serez VRAIMENT heureux.
Eh oui Mickaéline, tu as tout compris !