Méditation et lâcher-prise : l’inséparable duo

Ah, le fameux lâcher-prise ! Chacun d’entre nous rêve d’y parvenir, mais peu sont celles et ceux qui comprennent réellement ce concept, n’est-ce pas ?

Largement récupéré par le courant de la pleine conscience, le lâcher-prise semble aujourd’hui être le graal de toutes celles et ceux en recherche de paix intérieure. 

Mais de quoi s’agit-il vraiment ? Et surtout, comment parvenir à ce que le lâcher-prise fasse réellement partie de notre approche des aléas du quotidien ?

Voilà ce que je vous propose de découvrir dans l’article d’aujourd’hui.

1. Pourquoi tout le monde court-il après le lâcher prise ?

Comme vous l’aurez sans doute remarqué, aujourd’hui les sources de stress et de tension semblent pousser sur les arbres.

Je vous l’accorde, c’est une drôle d’image pour parler de ce qui nous crispe au quotidien. Mais il n’en est pas moins vrai qu’il semble être de plus en plus difficile de relâcher la pression !

Ça, c’est l’une des raisons qui nous pousse à dire et répéter : « il faut vraiment que j’arrive à lâcher prise« …

Mais ce n’est pas la seule.

L’autre grand responsable de notre incapacité à lâcher-prise, c’est notre ego.

Eh oui, notre ego – ce résultat de notre histoire personnelle, de toutes nos croyances et autres apprentissages – est celui qui nous pousse à vouloir…

• Avoir raison
• Obtenir ce que l’on veut absolument
• Réussir (et ne surtout pas échouer)
• Posséder toujours plus…

Et ainsi de suite.

Alors il est facile de comprendre que ce n’est pas l’ego qui va nous permettre de mettre en pratique ce fameux lâcher-prise… aussi convoité que nécessaire.

Bien au contraire, il semblerait que pour parvenir à lâcher prise, un certain détachement de l’ego soit indispensable…

Mais alors, comment faire ?

2. Méditation et lâcher-prise : et si l’un n’allait pas sans l’autre ?

Si je nuance quelque peu mon propos, disons qu’il est possible de parvenir à – momentanément – lâcher prise en dehors de la pratique méditative.

Cependant, le problème est le suivant :

Si une séance de pleine conscience peut effectivement donner de l’air à nos cerveaux en surchauffe – par le biais de la relaxation – ses effets n’en sont pas moins momentanés et éphémères.

Alors que, ce qui nous intéresse, c’est une solution qui nous permette d’ancrer profondément et durablement cette sensation de bien-être et de présence dans l’ici et maintenant, n’est-ce pas ?

Si c’est bien ce que vous recherchez, tenez-vous le pour dit : la relaxation et la méditation de pleine conscience ne pourra pas vous apporter cette transformation profonde que permet la pratique de la méditation des origines. 

Et c’est d’ailleurs ce que je vous invite à découvrir avec mon article portant sur les différences fondamentales entre méditation et relaxation.

Mais revenons à nos moutons : pourquoi la méditation Tangram est-elle la pratique idéale pour arriver à lâcher prise ?

C’est simple : comme nous l’avons vu plus tôt, pour parvenir à lâcher prise sur les circonstances de nos vies…

Nous devons apprendre à lâcher prise sur les désirs, les exigences et les croyances de nos egos.

Eh bien, j’ai une excellente nouvelle : c’est exactement ce que permet la pratique ancestrale de la méditation ! 

Oui, mais…

3. Comment la méditation permet-elle de lâcher prise sur nos egos ?

Pour définir la méditation en quelques mots, nous pourrions dire que méditer est le fait de porter une attention consciente sur tout ce qu’il se passe, ici et maintenant. Et ce, à l’intérieur comme à l’extérieur de nous-même.

Cette forme de méditation, qui se pratique en posture assise et en silence, face à soi-même, est une sorte de « psychanalyse du silence ».

Si je l’appelle ainsi, c’est parce que cet exercice nous permet de prendre du recul sur toutes les pensées, les émotions et les croyances qui nous traversent, à un moment T.

Ainsi, au lieu d’essayer d’exercer un contrôle sur nos pensées et nos ressentis, nous nous plaçons simplement en position de témoin silencieux.

L’objectif ?

Justement, il n’y en a pas.

Et c’est précisément grâce à cette absence de but que nous commençons… à lâcher prise.

Oui, pas à pas, et au fil de chaque séance de méditation quotidienne, nous apprenons à lâcher les injonctions telles que « je veux » « je dois » « il faut« , dictées par l’ego…

Pour simplement revenir à l’instant présent.

Voilà notamment pourquoi il serait contradictoire d’étiqueter nos pratiques de « bonne méditation » ou de « mauvaise méditation ».

Et ce, même après une pratique matinale durant laquelle le mental n’a pas cessé de s’évader dans tous les sens, par exemple.

Car ces pratiques, qui nous semblent n’avoir « servi à rien », sont encore une fois une simple observation de ce qui nous traverse, à ce moment T.

Mais en plus, durant ces pratiques, chaque tentative de revenir au moment présent continue de muscler notre capacité d’ attention.

Alors oui : plus nous méditons, plus nous prenons conscience des parties de notre mental et des émotions qui fusent dans toutes sortes de directions.

Et c’est précisément cette observation silencieuse qui nous permet de lâcher prise sur ce mental agité… et par conséquent, sur notre ego !

Mon invitation est donc la suivante :

Si votre désir de lâcher prise est bien réel, songez à vous mettre à la méditation véritable.

Vous verrez : pas à pas, le calme s’invitera.

Et au fil de votre expérience méditative, vous parviendrez à laisser tomber les disputes inutiles, les désirs inassouvis et les attentes qui vous empêchent de profiter pleinement de l’existence.

Mais n’oubliez pas : méditer, ça ne s’improvise pas… Ça s’apprend.

Alors si vous souhaitez avancer sur ce chemin, je vous invite à aller plus loin en découvrant l’article Comment méditer : apprendre la méditation.

Et en attendant de vous retrouver sur le blog et derrière les portes de l’Académie Tangram pour apprendre à méditer, je vous souhaite un joli cheminement !

Christophe