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Manger à la japonaise : Pourquoi s’y intéresser ?

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Savez-vous ce que veut réellement dire manger à la japonaise ?

Ne soyez pas surpris par ce choix de sujet : si mon blog porte principalement sur la méditation, de nombreux thèmes peuvent néanmoins être abordés

Ils illustrent cet esprit merveilleux d’ouverture, principale qualité et conséquence directe de la méditation.

Ceci est l’esprit même de la méditation : tout est lié, tout se recoupe et il est important de garder nos horizons les plus ouverts possibles !

Dans cette optique, je vous invite derrière les fourneaux japonais, vous me suivez ?

Après un petit tour d’horizon de l’histoire de l’alimentation japonaise traditionnelle, nous verrons ce qui caractérise cette inspirante approche de la cuisine.

Je vous propose donc de nous inspirer de leur relation aux aliments, de leur manière de sélectionner  chaque ingrédients, de leur mode de préparation et de la façon magnifique et simple à la fois qu’ils ont d’agencer leurs plats et pour finir, bien sûr, place à la dégustation.

1. L’alimentation traditionnelle japonaise

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Si vous aimez manger et découvrir d’autres cultures culinaires que la vôtre, vous savez certainement que l’alimentation japonaise est largement apprécié et vanté pour ses bienfaits.

Aujourd’hui, j’aimerais vous faire voyager à la découverte d’une approche gastronomique dont nous avons beaucoup à apprendre.

Commençons par un rapide tour historique de l’alimentation traditionnelle japonaise.

  • La cuisine traditionnelle nippone se nomme washoku ou encore nihon ryō. Elle est originairement tirée des habitudes alimentaires des chasseurs-cueilleurs de la période préhistorique.
  • Les cuisines chinoises et coréennes ont grandement influencé l’alimentation japonaise pendant deux millénaires, avant l’ère Nara qui s’étend de 710 à 794.
  • Entre l’ère Nara et l’ère Edo (1603 – 1868), la cuisine japonaise traditionnelle s’est largement améliorée et sophistiquée. Plusieurs techniques, dont celle de découpage et de fermentation des aliments, ont été affinées et c’est à l’époque de l’Edo que l’art culinaire japonais connaît son apogée dans sa forme traditionnelle.
  • C’est après la période Meiji (1868 – 1912) qui fût une période d’autarcie pour le Japon, que la cuisine japonaise se fait de nouveau influencer par le monde, mais à son sens le plus large cette fois. Les plats occidentaux font leur première entrée au Japon.
  • En 2003, l’UNESCO inscrit le Washoku à la liste des patrimoines immatériels de l’humanité. Cette liste regroupe toutes sortes de savoirs immatériels (comme la cuisine, les fêtes, les chants…) reliés à l’histoire et aux traditions d’une culture afin qu’elles soient sauvegardées.

Comme nous le verrons ci-dessous, la manière traditionnelle de manger à la japonaise se pratique dans le respect de la nature et d’un certain nombre de rituels.

Mais bien sûr, comme toutes traditions, elles sont soumises à l’ère du temps et tendent à être moins observées qu’elles ont pu l’être par le passé.

Particulièrement dans les grandes villes où rapidité et productivité sont de nouvelles tendances, beaucoup se rabattent sur une consommation de nourriture pratique et rapidement engloutie.

Mais n’allez pas trop vite, dans la critique car de nouvelles cuisines très bigarrées et très goûteuses ont pu voir le jour.

Je veux bien sûr parler de la street-food, cuisine fusion qui donne à nos rues un parfum d’ailleurs et dont certains chefs des grandes tables s’inspirent.

Mais au japon, le rapport à la nourriture n’est pas toujours celui que l’on idéalise par exemple : les salarymen, ces hommes en costume-cravate et attaché-case qui fourmillent dans les rues des métropoles japonaises, attachés à vie à l’entreprise qui les emploie et qui y travaillent en moyenne 12 à 13 heures par jour, n’ont pas le temps de suivre quelconque rituel lorsqu’il s’agit de se nourrir.

Mais s’ils se dépêchent de manger lorsqu’ils sont au restaurant, ce n’est pas uniquement parce qu’ils n’ont pas le luxe de prendre le temps.

C’est d’abord et avant tout par respect pour leur prochain : il serait très impoli de faire attendre une autre personne qui veut aussi déjeuner, car l’autre passe toujours avant soi.

La culture japonaise est très puissante dans ses contrastes !

2. Manger à la japonaise | Au-delà du simple fait de se nourrir

Bien évidemment, mon objectif est de vous faire découvrir l’art culinaire japonais dans sa forme traditionnelle.

Bien au-delà d’une simple cuisine, vous verrez que l’art et la manière d’apprêter et de déguster les plats japonais sont empreints d’une profonde sagesse et d’une volonté d’harmonie avec l’environnement.

Lisez aussi : Méditation et arts martiaux | Le juste équilibre

a. Le respect des saisons et des produits locaux

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Le respect des saisons est fondamental dans la culture japonaise. L’alimentation traditionnelle japonaise suit donc naturellement leur rythme.

Ainsi, non seulement les légumes et les fruits, mais aussi les poissons et les autres produits marins consommés diffèrent selon la période de l’année et de la région.

En Occident, nous sommes habitués à pouvoir consommer ce qui nous donne envie à tout moment.

Nous perdons donc ce contact avec la réalité de la nature et de notre environnement direct.

Cette habitude japonaise, qui est des plus naturelles, est en adéquation avec la notion d’ici et maintenant que nous trouvons dans l’esprit de la méditation.

Les vagues de consommation responsable que nous voyons affluer en France et ailleurs en Occident tendent à retourner vers ces pratiques intelligentes, et je vous invite fortement à les suivre !

b. Le respect des aliments

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La cuisine japonaise voue un grand respect à la nature même des aliments et à leurs goûts propres.

Ainsi, l’assaisonnement est utilisé avec une grande parcimonie et ne sert qu’à faire ressortir les saveurs d’origine de l’aliment cuisiné.

Les techniques de préparation et de cuisson des aliments ainsi que les ustensiles utilisés permettent de les travailler de manière à les sublimer dans leur forme naturelle.

Nous pourrions dire que les japonais aspirent à préparer leurs aliments dans le respect de leur véritable nature ! Nul besoin d’artifices, lorsque l’on sait dévoiler l’essence…

c. Le mariage des sens

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L’esthétisme fait partie intégrante de la cuisine japonaise, comme de la culture nippone en général.

Même le plat le plus simple est présenté avec élégance. La vaisselle est soigneusement choisie, les couleurs s’harmonisent, les formes se complètent.

Manger à la japonaise, c’est allier le plaisir des yeux à celui du palet, ce qui rend l’expérience bien plus complète.

Les plats reflètent la beauté de la nature autant que le déroulement des saisonsAinsi, ils peuvent être ornementés de fleurs ou d’autres plantes de saison.

Porter attention au goût autant qu’à l’aspect de la nourriture que l’on prépare et que l’on consomme est, encore ici, un appel à la conscience du moment présent.

Avec la pratique de la méditation, sans avoir connaissance de cette culture, naturellement , vous parvenez au même résultat lorsque vous avez l’habitude de cuisiner.

Simplement parce que vous retrouvez par la pratique méditative, la condition normale de toute chose.

Et ceci est vrai pour toutes les activités de vos vies. Vous parvenez à un retour à l’essentiel.

Vous aimerez lire aussi : Cuisiner Consciemment

d. Les rituels

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La culture nippone est extrêmement codifiée. La cuisine et le partage des repas n’échappe évidemment pas à cette règle.

Bien souvent, un repas se compose de trois plats accompagnés d’une soupe.

Les plats se consomment en même temps : il est coutume de piocher dans les trois en même temps de façon à les terminer presque simultanément.

La façon dont on porte son bol ou son assiette est importante : il convient de les porter à deux mains en signe de respect.

Déposer ses baguettes ne se fait pas n’importe comment non plus, il faut connaître les bonnes façons de procéder afin d’agir avec respect pour les autres personnes à table.

Bien que ces règles sociales et culturelles puissent nous paraître superflues et contraignantes, elles apportent une dimension de respect autour de la table.

Ainsi, partager un repas dans ce contexte est à mille lieux de la bouchée de sandwich avalée au coin de la table en regardant la télévision.

Si ces façons de se comporter en société ne répondent pas à notre culture et à nos codes et qu’il serait caricatural de les importer chez nous telles quelles, nous pouvons tout de même y trouver une inspiration dans notre approche du « manger ensemble »

3. Alimentation japonaise et santé

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Comment parler d’alimentation japonaise sans aborder la question de la santé ?

Avec tous les points que nous venons de voir, ne vous paraît-il pas naturel que la gastronomie traditionnelle japonaise soit l’une des plus saines au monde ?

La santé passe en majeure partie par l’assiette, je suis sûr que je ne vous apprends rien en avançant cela.

Les chiffres ne mentent pas : le Japon détient le record mondial de la longévité, avec une espérance de vie moyenne de 84,10 ans en 2017*.

C’est aussi le pays où l’on vit le plus longtemps en bonne santé… plutôt convaincant, non ?

Alors bien sûr, ce n’est pas uniquement dû à la nourriture, ces chiffres sont le résultat d’une myriade de faits, dont l’avancement constant de la médecine, cela va de soi.

Mais il est évident qu’en alliant une alimentation saine à une ouverture spirituelle – et donc, à un équilibre mental – et à la pratique d’une activité physique, nous avons la fameuse recette gagnante pour une vie équilibrée et centrée sur notre vraie nature.

Nous inspirer des bonnes pratiques des quatre coins du monde est une excellente façon d’ouvrir nos horizons et de voir au-delà de ce que nous connaissons déjà.

Bien sûr, il convient d’adapter les bonnes idées que nous récoltons ici et là à notre propre nature, à notre environnement de vie et à notre réalité.

Car opter pour de nouvelles façons de vivre et de consommer afin de mener une vie harmonieuse ne se fait pas en imitant une pratique sans réfléchir à l’impact que ceci aurait sur nous et sur notre environnement.

Nous devons apprendre à nous inspirer tout en nous écoutant : de cette manière, nous pouvons garder l’équilibre tout en menant une vie riche en découvertes !

À vous maintenant : quelle est l’alimentation qui vous va le mieux et pourquoi ? J’attends vos réponses en commentaires !

Lisez aussi : Éveil environnemental | Une approche globale 

 

Source : http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/tend/JPN/fr/SP.DYN.LE00.IN.html

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