Vivre l’instant présent, vivre le moment présent, vivre l’ici et maintenant… Êtes-vous à l’aise avec ces notions ou croyez-vous à une simple mode ?
Voilà ce que je vous propose : un voyage dans l’instant présent.
À travers une histoire, l’explication de concepts essentiels et des exemples dans lesquels vous vous retrouverez sûrement, je vous invite à apprendre et comprendre ce qu’est le moment présent.
Nous verrons donc :
- L’histoire d’une journée vécue entièrement dans l’instant présent,
- Ce que veut dire “vivre l’instant présent”,
- La principale raison pour laquelle nous ne vivons pas au présent,
- Comment se reconnecter au présent pour agir positivement sur votre vie.
1. Comprendre l’instant présent : L’histoire de Léa
Vous êtes-vous déjà demandé comment serait de vivre l’instant présent, chaque jour, du petit-déjeuner au coucher ? Aimeriez-vous apprendre à vivre l’instant présent ?
J’aimerais vous faire prendre conscience que vivre le moment présent n’a rien de sorcier, il suffit de le vouloir. Je vous propose, dans cette première partie d’article, de suivre l’histoire de mon personnage imaginaire : Léa.
À travers cette histoire, vous comprendrez clairement ce que veut dire être dans l’ici et maintenant.
a. Vivre le moment présent | Un apprentissage
Aujourd’hui, Léa décide de vivre entièrement dans l’ici et maintenant.
À son réveil, elle prend une grande inspiration et sourit en s’entendant dire “bonjour la vie, je suis là”. Elle sent la douceur des draps sur son corps, l’air frais qui emplit sa chambre.
Elle vit dans son appartement depuis deux ans et, pour la première fois ce matin, elle voit sur son plafond une tache de peinture qui ressemble à une fleur. Première surprise d’une journée dans l’instant présent.
En s’étirant, elle sent que son corps est tendu. Elle décide alors de faire une séance de yoga maintenant, car c’est maintenant que son corps en a besoin.
Sur son tapis, elle prend le temps de ressentir chaque muscle qui appelle son attention. Elle l’étire alors, aussi longtemps qu’il le réclame. Sa respiration est profonde et consciente. Elle s’écoute, elle écoute son corps.
Dès qu’elle sent que celui-ci est détendu, elle se lève et se dirige vers la cuisine. Sous ses pieds, elle prend conscience de la différence de température entre le sol de sa chambre et celui de la cuisine.
Elle sourit : elle a envie de sentir le froid du carrelage. Aujourd’hui, elle veut saisir toutes les sensations que la vie lui offre.
Lorsque son café coule, une vague de plaisir envahit sa poitrine : cette odeur lui est tellement réconfortante.
Ce matin, Léa n’a aucun mal à choisir sa tenue : elle se laisse guider par son envie présente. Elle ne réfléchit pas au planning de sa journée ou au rendez-vous de ce soir : à cet instant elle a envie de porter cette tunique, alors elle l’enfile.
Une fois dehors, elle est attentive à tout ce qui l’entoure. Elle caresse le chien qui passe au lieu de l’éviter, elle ramasse le journal de l’homme qui l’a perdu devant elle.
Elle se sent au bon endroit, au bon moment.
b. Accepter de vivre l’instant présent
Léa n’aime pas son emploi. Elle travaille comme secrétaire dans une clinique. Aujourd’hui cependant, elle veut apprendre à vivre le moment présent en toutes circonstances.
Lorsqu’elle franchit la porte de l’établissement, elle note les regards des patients présents dans la salle d’attente. Elle les voit tous : la petite fille aux cheveux roux, le vieil homme avec sa canne, la jeune femme en robe jaune.
Elle leur sourit un à un, avec attention.
D’ordinaire, elle court à son bureau et allume son ordinateur avec hâte, se sachant attendue. Aujourd’hui, chaque geste compte et est posé avec soin.
Lorsque le vieil homme, qui est un patient régulier de la clinique, arrive à son bureau, Léa remarque la profondeur de son regard.
Le vieil homme s’aperçoit de l’attention qu’elle lui porte et lui sourit avec sincérité. Ils échangent un long sourire et lorsque le vieil homme s’éloigne du bureau, ils sentent tous les deux que cet échange en silence leur a fait du bien.
Tout au long de la journée, Léa accorde la même attention à chaque patient qui se présente à elle et se nourrit de ces échanges humains, aussi brefs soient-ils.
Ainsi, lorsqu’une dame visiblement au bord de la crise de nerfs s’approche d’elle, elle redouble d’attention et l’écoute attentivement. Il lui semble percevoir une grande fatigue et une vive tension chez cette femme.
Elle peut constater son malaise sans l’absorber car, à ce moment-là, ce qu’elle perçoit ne fait pas écho à sa propre histoire, mais seulement à ce qu’il se passe ici et maintenant.
Dans l’après-midi, elle reçoit un message de Sébastien, son amoureux, l’avisant qu’il ne pourra pas la rejoindre ce soir. Sa déception est vive et elle décide de la vivre pleinement.
Elle accepte que cette contrariété naisse en elle, soit vécue et disparaisse.
Si elle l’avait refoulée, elle aurait gardé cette amertume, qu’elle connaît si bien, tout le reste de la journée. Pas aujourd’hui.
Elle sèche une larme ayant surgi dans cette émotion soudaine et un patient qui l’observait lui apporte un mouchoir. Accepter son émotion ne lui aura apporté qu’un peu plus de chaleur humaine.
c. Vivre l’instant présent : La clé du bonheur
En sortant du travail, Léa marche jusqu’à chez elle plutôt que de prendre le métro, comme à son habitude. À chaque pas, elle prend note du changement de décor.
Elle ne s’est jamais sentie aussi vivante, loin des automatismes de la vie dans laquelle elle a l’habitude de se cloisonner mentalement.
Lorsqu’elle entre dans la boulangerie, ses sens sont en extase. L’odeur du pain chaud, la vue des belles pâtisseries, la chaleur de la boutique : toute cette ambiance l’enveloppe et elle savoure ce moment.
Aussi, elle décide de ne pas agir par systématisme, mais par impulsion du moment.
Maintenant, ce n’est pas de son habituelle baguette qu’elle a envie, mais d’un pain plein de fruits et de céréales.
Une si petite décision ne semble pas être grand-chose et pourtant, elle est le résultat d’un état d’esprit nouveau : celui d’être connecté à soi dans l’instant présent.
Elle rentre chez elle, prépare son repas et n’allume pas la télévision : elle a compris aujourd’hui que toute la vie se trouve juste là et non dans cet écran.
Couper les tomates, faire sauter les oignons, râper le fromage : Léa vit chaque geste comme une découverte.
Elle ne regarde pas l’heure pour déterminer lorsqu’elle doit aller au lit, elle écoute simplement sa fatigue. Lorsqu’elle se couche elle se sent légère, ancrée dans son corps et en phase avec sa vie.
En s’endormant, Léa prend conscience d’un fait d’envergure : le bonheur, c’est l’instant présent.
2. Qu’est-ce que vivre l’instant présent ?
Vivre l’instant présent, c’est accepter tout ce qui se présente ici et maintenant. C’est faire l’expérience en conscience des événements de notre vie à un moment T.
L’instant présent ne se vit pas dans les pensées sur le passé ni dans l’anticipation de l’avenir. L’instant présent ne peut se vivre qu’à un seul temps : ici et maintenant.
À chaque instant de notre vie, à chaque seconde, et entre toutes ces secondes, nous sommes traversés de sensations physiques, d’émotions, de perceptions.
Vivre l’instant présent, c’est simplement en prendre conscience. C’est observer que nous ne sommes qu’un élément du monde dans lequel nous vivons.
Nos sens nous permettent d’être en contact permanent avec notre environnement direct. Ils nous rappellent que nous ne sommes pas une simple entité séparée du tout, mais bien une partie de celui-ci.
Vivre l’instant présent, c’est donc à la fois être à l’écoute de ce que nos sens interprètent du monde extérieur et de ce qu’il se passe à l’intérieur de nous.
3. Pourquoi nous ne vivons pas l’instant présent ?
Alors, pourquoi ne vivons-nous pas toujours l’instant présent alors que tout le monde s’accorde à dire que c’est certainement une des solutions à nos problèmes ?
Anticiper le futur serait une source d’angoisse et se retourner sur son passé favoriserait la dépression. Alors oui, je vous la pose encore une fois :
Pourquoi laissons-nous filer ce temps si précieux en ne prenant pas conscience du moment présent ? Pourquoi vivons-nous le plus souvent en anticipant l’avenir ou en nous remémorant le passé ?
a. Les réalités insupportables du quotidien
Eh bien, voici une bonne partie de la réponse à cette question : nous évitons de vivre l’instant présent pour fuir une réalité qui ne nous satisfait pas.
C’est un réflexe qui nous vient tout naturellement.
Réfléchissez-y : par exemple, au cours de vos journées, vous vivez des situations que vous ne supportez pas. Au lieu d’en prendre conscience et d’y remédier en agissant dans le présent pour les modifier ou les faire cesser, vous vous en accommodez en vous échappant par l’esprit, par les pensées.
Le problème, c’est qu’en adoptant cette attitude mentale, vous ne changez pas les situations qui vous déplaisent. Tout empire et vous finissez par accepter l’inacceptable.
Votre présent devient de plus en plus insupportable et vous vous rongez de l’intérieur, créant ainsi arrêt de travail, burn-out et état dépressif.
Regardons d’un peu plus près ce phénomène et étudions-le lors d’un cas précis. Prenons pour exemple les Parisiens ou les habitants des banlieues se rendant à Paris pour y travailler.
Je précise, au passage, que je connais bien ce que je vais décrire car j’ai vécu à Paris pendant de nombreuses années.
Observons leur attitude dans les trains ou dans les métros. Que constatons-nous ? Des corps vides, on dirait que l’esprit a quitté le corps. Qui peut d’ailleurs les en blâmer ?
Aux heures de pointe, prendre le métro est inacceptable pour celui qui ne fuit pas par l’esprit et reste présent à observer et à vivre réellement cette situation. La promiscuité est intolérable.
b. S’évader par l’esprit : une solution pour fuir l’instant présent
Nous qui vivons dans une société où nous nous touchons de moins en moins, où les contacts humains sont remplacés par des machines. Paradoxalement, le métro est le lieu où les corps sont entassés et collés les uns aux autres.
Les odeurs corporelles et les virus en tout genre se côtoient chaleureusement. Les bruits sont assourdissants, les grincements stridents, les cliquetis et brouhaha permanents se font écho.
Il est bien normal, au vu de ce malmenage des sens et du corps, que l’esprit cherche l’évasion et évite de prendre conscience avec l’instant présent.
Le parisien se coupe alors du moment présent de diverses manières : il préfère couvrir le bruit par la musique qu’il écoute via des écouteurs intra auriculaires, lire un livre pour s’évader, par l’imaginaire, dans des contrées lointaines.
Il éloigne son esprit de ce présent insoutenable en revivant son dernier week-end ou en anticipant des vacances qui mettent un peu trop de temps à venir.
Et ça, c’est pour les plus équilibrés. Car ceux qui sont proches de l’état dépressif s’enfuient de ce présent en pensant à leurs « emmerdes » quotidiennes, qui d’ailleurs leur paraissent insolubles, et cherchent en boucle de fausses solutions.
Voilà, pourquoi nous ne vivons pas le moment présent.
Nous prenons notre vie présente comme s’il s’agissait d’une fatalité et nous acceptons l’inacceptable.
Nous nous rassurons en pensant que nous sommes tous dans le même bain et que, par rapport à d’autres, ce n’est pas si mal, que nous avons de la chance en comparaison…
Mais en comparaison de quoi ? Des plus pauvres, des plus malades, de ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un toit ?
Vous pensez que c’est parce que vous n’avez pas eu de chance au départ, que vous avez fait les mauvais choix ? Ou pire encore, vous croyez au plus profond de vous être plus bête qu’un ou une autre ?
Permettez-moi de vous contredire ! C’est juste de la trouille. Oui, de la peur, la peur de vivre, la peur de perdre la vie que souvent vous n’aimez pas, la peur de connaître pire.
Mais à force d’avoir peur, rien ne change et vous finissez par tourner en rond, ressassant le passé et rêvant votre vie.
4. Comment revenir à l’instant présent ?
Si vous êtes encore là, chers lecteurs, chères lectrices, c’est que vous avez envie que ça change. Alors, comment reprendre contact avec l’instant présent ?
a. La prise de conscience du moment présent
Prendre conscience du présent, regarder le film de votre vie en face est la première marche à gravir pour changer et vivre au présent.
Que vous preniez le métro, la voiture, le bus, que vous soyez parisien ou provincial, pour la plupart, vous fuyez le présent et vous avez recours à des subterfuges mentaux pour supporter les anomalies de vos vies.
Alors, plutôt que de recourir aux rêves, prenez conscience des situations que vous n’aimez pas et actez dans le présent pour créer un monde à votre image.
Réfléchissez à ce que vous fuyez et vous saurez ce que vous devez changer.
b. La méditation, un ticket vers la sortie
Il y a bien longtemps, lorsque je vivais à Paris, je cultivais la technique de l’autruche, celle que je viens de décrire un peu plus haut.
Puis, je fis entrer la méditation dans ma vie et ce fut pour moi la « R-évolution ». Tout bascula. Je repris contact avec ma nature et commençai à diriger mes choix en accord avec elle.
Je vis, depuis lors, le plus souvent au présent. Ceci me permet de vivre davantage de temps objectif et de ne plus avoir cette sensation désagréable d’un temps qui s’écoulerait trop vite.
La méditation est une technique fabuleuse permettant d’accepter le réel et de diriger sa vie en accord avec lui.
La méditation n’est pas, comme de nombreux pratiquants ou simples visiteurs d’un soir le pensent, un « mindtrip à pas cher » permettant de comprendre le sens caché de l’univers.
C’est beaucoup plus simple que cela…
La méditation, c’est une prise directe avec soi-même. Elle vous permet de ressentir ce que vous êtes réellement, au-delà de l’apparence de votre égo, et de comprendre ce que vous devez faire pour être en accord avec votre véritable nature.
Exprimé autrement, c’est réaliser la paix en nous, et diriger notre vie vers qui nous sommes.
c. Méditer pour mieux agir au présent sur nos vies
Méditer, c’est aussi prendre conscience du moment présent et, de ce fait, vous ne pouvez plus fuir l’action qui en résulte. Eh oui, l’action ! Car nous sommes des êtres incarnés et non des âmes éthérées.
Agir au présent plutôt que de rêver au passé révolu, au futur qui ne se passera pas comme prévu ou à des chimères.
En méditation, nous apprenons à nous concentrer sur le « ici et maintenant », à agir sur l’instant.
L’action résulte du temps présent.
L’attitude mentale en méditation est la suivante : « ne rien chercher et ne rien rejeter non plus. » Et « l’action juste » surgit de cet état d’esprit.
Une action libérée de tout jugement, de tout esprit de perfection, une action sans entrave mais une action tout de même.
Cette attitude mentale n’est pas à confondre avec cette phrase que j’entends trop souvent : « ne rien faire et les choses viendront à vous. » Quelle belle phrase !
Je la vois passer fréquemment sur les réseaux sociaux et sur certains blogs. Elle fait partie de ces phrases toutes faites qui ont l’air de respirer le bon sens et l’intelligence. Mais en vérité, lorsque l’on gratte un peu, ces phrases finissent par s’écrouler sur elles-mêmes comme un soufflé raté.
Quelle confiance… Pour ne rien faire et laisser les choses se faire ! J’en connais beaucoup qui sont morts à attendre toute leur vie des évènements qui ne sont jamais venus.
Ou pire encore, des personnes confiantes à l’extrême folie préférant ne pas se soigner (ne pas agir sur leur maladie) et imaginer qu’ils seront soignés par la seule force de leur méditation.
La méditation, au contraire, nous défait de l’illusion et nous donne la lucidité nécessaire pour agir au présent et au mieux de nos intérêts en relation avec ceux des autres.
C’est une création permanente en interactivité avec le monde qui nous entoure.
Car le destin, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, appartient à ceux ou celles qui actent et mettent tout en œuvre pour le créer.
Ne rien faire et attendre, c’est juste ne rien faire et attendre.
C’est au mieux une cure de repos pour mettre entre parenthèses les difficultés que vous rencontrez dans votre vie.
Apprenez à être présent et concentrez-vous sur vos actions. Ne perdez plus votre temps à revisiter un passé révolu ou à rêver d’un avenir qui sera de toute façon différent de ce que vous pouvez imaginer.
Concentrez votre énergie sur l’action. En agissant dans le présent, vous sortirez de la somnolence et vous gagnerez en présence.
Soyez conscient.es de ce que vous faites et votre vie, en un instant, passera du noir & blanc à la couleur.
Mes chers lectrices, mes chers lecteurs, comprenez bien ceci : avant de pratiquer la méditation, je contemplais la beauté du monde, aujourd’hui, je vis avec elle.
J’espère, de tout cœur, avoir su éveiller en vous l’envie de poser un regard nouveau sur votre quotidien, si ce n’est pas déjà le cas ! Reprenez conscience de l’instant présent pour agir en conscience et dans le présent, car seul ce temps-là existe.
Je suis, comme toujours, à l’écoute de vos questions et commentaires. Au plaisir de vous retrouver sur le blog et derrière les portes de l’Académie Tangram, si l’envie d’apprendre à méditer se faire sentir.
À très bientôt,
Christophe
Bonjour Christophe,
J’ai beaucoup apprécié votre article « Accepter de vivre l’instant présent » ainsi que l’histoire
de votre personnage imaginaire Léa. C’est vrai la vie est dans l’instant présent. Pour ma part,
je pense que le bonheur est dans l’instant présent et, qu’il n’y a que dans l’instant présent que
l’on se sent vraiment vivants, présent et attentif pour soi, pour les autres et pour tout ce qui nous
entour : les humains, la nature, le ciel, les étoiles et nos amis les animaux.
Comme vous le dites très bien dans votre article, je vous cite :
« Il existe beaucoup plus de magie dans la vie de chaque instant que dans nos préoccupations
passées et futures ».
Merci pour tous vos articles qui sont tous très intéressants. Question : Avez-vous déjà envisagé
d’écrire un livre ?!
Bonjour Aurélia, merci pour tous vos commentaires.Je suis heureux de vous apporter du plaisir et de la réflexion par l’intermédiaire de mes articles. Concernant l’écriture d’un livre, j’ai commencé mais d’autres priorités l’ont pour le moment mis en suspend.La formation sur la méditation que je mets en place ainsi que l’écriture de mes articles sont pour le moment présent à mes yeux plus importants. Mais je garde le début de mon manuscrit sous le coude bien au chaud pour un moment plus privilégié à son écriture. A très bientôt et continuez à vivre le présent, c’est le temps de la paix. Amicalement Christophe.