Votre mental pour changer le monde : une habitude de pensée obsolète et pourtant toujours d’actualité
Nous sommes au 21ème siècle et nous donnons pourtant l’impression de n’avoir rien appris de nos prédécesseurs, en matière de pensée. Notre évolution technologique croît à forte allure, les informations se partagent tous azimuts mais nos comportements (pour la plupart d’entre nous) laissent à penser que tout cela n’est que théorie. Force est de constater que nous avons du mal à favoriser les décisions qui nous engagent tous et que nous privilégions davantage notre « petite personne » et notre entourage proche. Le collectif n’est pas notre première préoccupation.
Vous n’êtes pas d’accord ?
Et pourtant, regardez autour de vous. Dans la rue des personnes ont du mal à survivre. Nos politiques sauvent les meubles en faisant certainement (pour la plupart) de leur mieux, jonglant avec une situation économique internationale de plus en plus complexe. Bien sûr, je ne parle pas des fripouilles pour qui la politique est avant tout l’exercice du pouvoir et une course effrénée à toujours plus d’argent.
Je ne stigmatise pas non plus l’argent qui permet, lorsque l’on en a, de s’en libérer et de penser enfin à autre chose. Car il faut bien l’avouer, sans argent, mieux vaut faire beaucoup de méditation pour faire taire définitivement les désirs de nos égos.
Non, je parle de la voie du milieu. Celle qui permet de nous équilibrer et de vivre en harmonie avec ce qui nous entoure. Je parle de penser à soi certes, condition sine qua non de l’équilibre, mais également (et là c’est beaucoup plus difficile) d’aimer les autres et surtout ceux qui nous sont étrangers. Par étrangers, j’entends tous ceux qui ne nous ressemblent pas, tous ceux qui, par leur éducation et leur différence, nous paraissent éloignés de notre compréhension. Je ne parle pas simplement de ceux qui ont un passeport différent du nôtre.
Comprendre et aimer : un nouveau mental pour changer le monde
Chacun privilégie ce qu’il connaît. L’homme raisonne par cercle d’intimité de la manière suivante :
- d’abord soi, (même si pour la plupart, nous ne nous connaissons que très peu),
- puis notre conjoint,
- nos enfants,
- nos parents,
- nos amis,
- nos animaux domestiques,
- nos voisins,
- nos groupes d’appartenance (club de sport, club littéraire, secte, communauté religieuse, philosophique, etc.)
L’égo se projette et s’identifie, il aime ce qui lui ressemble et rejette l’inconnu, le différent.
Mais voilà, tant que nous réagissons par projection, tant que nous recherchons à nous retrouver dans l’autre, nous continuons à privilégier ce qui nous ressemble et à éloigner la différence. Nous vivons en clan afin de nous protéger. Comment voulez-vous, au vu de ce constat, que cela change ? Comment voulez-vous vivre en harmonie si on ne privilégie pas l’intérêt général ?
En quelques mots, comment voulez-vous vivre un présent harmonieux et agréable si vous continuez à penser ainsi ?
Vous ne ferez au mieux que de vous mettre à l’abri des dangers mais jamais vous ne vivrez serein. Vous aurez toujours cette impression d’une vie inutile que procure une vie centrée exclusivement sur son petit monde. En vivant de cette manière, on mange plus, on possède plus, on exerce plus de pouvoir, mais cela ne satisfait qu’un instant.
Avoir plus vous donne du plaisir mais ne vous confère en rien la joie et la plénitude du réel bonheur que l’on connaît lorsque l’on contribue à l’amour des autres.
Alors comment produire de la bonté et de l’altruisme d’une manière plus élargie ?
Une solution pour changer le monde
Pour changer le monde, il vous faut en premier lieu abandonner toute idée d’un monde meilleur car vos utopies vous opposent à celles des autres. Chacun a sa propre vision d’un monde idéal.
Changer le monde, c’est déjà l’accepter tel qu’il est. Ce n’est pas, comme on l’entend si souvent, se battre contre lui mais davantage l’accepter et créer à partir de vous-même et de vos propres actions. Soyons sérieux, pour changer le monde, nous devons d’abord changer. Nous devons nous élever vers un projet plus large. Nous devons travailler en nous-même et intégrer les autres car, sans les autres, à quoi bon vivre. Nous sommes le maillon d’une chaine générationnelle. Nos enfants se nourrissent de nos exemples. Nous sommes tous interdépendants et chacune de nos actions, les meilleures comme les pires, ont des influences sur les autres.
Le véritable amour universel découle de cette conscience permanente. Lorsque nous perdons cela de vue, nous retournons à notre petit égo et notre vie devient vide de sens, même si elle donne l’illusion d’être bien remplie. Comment être heureux dans l’isolement ? L’homme reclus est souvent un idéaliste déçu. L’égo condamne les hommes en s’imaginant supérieur. Sa vision du monde n’est que le reflet de son propre échec. Il incarne ce qu’il critique, il est ce qu’il rejette. C’est le cas des misanthropes.
Le sage quant à lui accepte l’état d’imperfection, il chemine sans but, les mains ouvertes, tournées vers les autres et ainsi il découvre peu à peu sa véritable nature qui n’a pas de limite.
Comment créer facilement cet état d’esprit pour changer le monde ?
C’est paradoxal mais c’est pourtant lorsque l’on pratique la méditation et que l’on est alors face à « soi-même » que l’on ressent le plus cette implication avec les autres. La méditation permet de transcender les paradoxes en faisant éclater une pensée souvent binaire (le bien et le mal ; le noir et le blanc ; le bon et le méchant, etc.) La nature même des choses prend d’autres sens. Avec la pratique, on obtient un esprit neuf sans a priori, libre de s’inventer au présent. Avec la pratique de la méditation, tout s’ouvre, tout devient possible.
De l’introspection, du regard tourné vers soi-même, l’amour des autres devient une évidence.
De cette paix intérieure naît l’empathie et l’amour inconditionnel, moteur essentiel d’un monde plus serein.
J’attends vos commentaires sous cet article sur le sujet car il ne faut jamais oublier qu’ensemble nous construisons plus et mieux que seul.
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