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21 fausses croyances sur la méditation

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Bienvenue sur le blog de l’Académie Tangram ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute rejoindre notre formation « 7 leçons de méditation » : Cliquez ici pour recevoir la formation gratuitement ! 😊

La méditation, c’est… dormir assis ? Un moment de détente bien mérité ? Une activité agréable à pratiquer de temps en temps pour repartir du bon pied ?

Et vous, quelles sont vos croyances au sujet de la méditation ?

Selon-vous qu’est-ce que la méditation ?

Bien sûr, il est inévitable qu’une pratique devenue si rapidement populaire n’échappe à son lot de mythes et fausses croyances.

D’ailleurs, il faut bien l’admettre, il est tentant d’y mettre son grain de sel dès que l’on se fait sa propre idée d’une pratique… Ça, mes chers lecteurs, c’est l’œuvre de nos egos.

Mais vous qui vous intéressez à la méditation, il est important que vous sachiez distinguer le vrai du faux.

En tant que formateur en méditation et méditant depuis plus de 30 ans, je vous propose donc de remettre de l’ordre dans ces mythes et légendes. Ces fausses croyances pèsent lourd sur une pratique qu’il est primordial de bien connaître pour en tirer tous les bénéfices.

Pour cela, je réponds dans cet article à 21 fausses croyances sur la méditation.

C’est parti !

 

1. « Méditer, c’est analyser nos émotions et comportements »

Non, ce n’est pas ce à quoi sert la méditation. 

Au contraire, méditer c’est laisser aller et venir nos pensées sans les juger, sans les provoquer, ni même les analyser. Le contenu des pensées ne nous intéresse pas lors de la pratique de la méditation. On les observe et on les laisse passer. 

Ne rien éviter et ne rien chercher, tel est l’esprit de la méditation Tangram. 

Si vous lisez mes articles, vous êtes certainement tombés sur l’idée que la méditation des origines est une “psychanalyse du silence”. Ce qu’il faut comprendre ici, c’est que le simple fait de s’asseoir en posture et en silence est un travail en soi, qui nous met face à nos schémas de pensées récurrents et autres émotions parfois difficiles.

Mais en méditation, à aucun moment nous ne provoquons quelque état que ce soit, ni ne cherchons à comprendre ce qui nous traverse. 

Nous demeurons simplement témoins de ce que nous ressentons et conservons notre attention sur notre posture et notre respiration.

La méditation, c’est… dormir assis ? Un moment de détente bien mérité ? Une activité agréable à pratiquer de temps en temps pour repartir du bon pied ?

Et vous, quelles sont vos croyances au sujet de la méditation ?

Bien sûr, il est inévitable qu’une pratique devenue si rapidement populaire n’échappe à son lot de mythes et fausses croyances.

D’ailleurs, il faut bien l’admettre, il est tentant d’y mettre son grain de sel dès que l’on se fait sa propre idée d’une pratique… Ça, mes chers lecteurs, c’est l’œuvre de nos egos.

Mais vous qui vous intéressez à la méditation, il est important que vous sachiez distinguer le vrai du faux.

En tant que formateur en méditation et méditant depuis plus de 30 ans, je vous propose donc de remettre de l’ordre dans ces mythes et légendes. Ces fausses croyances pèsent lourd sur une pratique qu’il est primordial de bien connaître pour en tirer tous les bénéfices.

Pour cela, je réponds dans cet article à 21 fausses croyances sur la méditation.

C’est parti !

 

1. « Méditer, c’est analyser nos émotions et comportements »

Non, ce n’est pas ce à quoi sert la méditation. 

Au contraire, méditer c’est laisser aller et venir nos pensées sans les juger, sans les provoquer, ni même les analyser. Le contenu des pensées ne nous intéresse pas lors de la pratique de la méditation. On les observe et on les laisse passer. 

Ne rien éviter et ne rien chercher, tel est l’esprit de la méditation Tangram. 

Si vous lisez mes articles, vous êtes certainement tombés sur l’idée que la méditation des origines est une “psychanalyse du silence”. Ce qu’il faut comprendre ici, c’est que le simple fait de s’asseoir en posture et en silence est un travail en soi, qui nous met face à nos schémas de pensées récurrents et autres émotions parfois difficiles.

Mais en méditation, à aucun moment nous ne provoquons quelque état que ce soit, ni ne cherchons à comprendre ce qui nous traverse. 

Nous demeurons simplement témoins de ce que nous ressentons et conservons notre attention sur notre posture et notre respiration.

2. « Méditer tous les jours, c’est difficile »

Introduire la méditation dans votre quotidien n’est pas compliqué : comme pour tout ce que vous entreprenez, il suffit de faire preuve de persévérance. Mais, entre nous, que pouvez-vous bien réussir, sans persévérance et volonté ? 

Comme pour chaque discipline, il n’y a pas de secret : implanter une nouvelle routine demande des efforts et de la persévérance.

Pratiquer la méditation de manière assidue est d’abord et avant tout une question de volonté car la pratique même est accessible à tous. 

Cependant, lorsque l’on se lance dans une nouvelle pratique, il est normal de passer par plusieurs phases. Voici les 3 phrases que la plupart des apprenants traversent :

 

a. L’enthousiasme

Au moment où son ego comprend la nécessité d’une nouvelle pratique, l’apprenant entre dans la phase enthousiaste : il est prêt à aménager sa routine pour introduire une nouvelle habitude dans son quotidien.

 

b. La baisse d’intérêt

Cette phase apparaît au moment où la phase enthousiaste s’essouffle. L’apprenant saisit que la pratique peut lui être bénéfique mais pour être honnête, il préférerait dormir plus longtemps le matin que de s’asseoir pour méditer.

Il ne constate pas de résultats flagrants et immédiats et a simplement envie de retourner à ses habitudes.

Cette phase est naturelle et connaître son existence vous aidera à la dépasser : c’est à ce moment-là que vous devrez redoubler de ténacité pour tenir le cap.

 

c. Le basculement

L’apprenant a dépassé la phase critique de baisse d’intérêt : le voilà maintenant bien lancé sur le chemin de la méditation.

Désormais, s’asseoir pour méditer chaque jour est un plaisir mais surtout, une nécessité. 

Tout comme sa douche ou son petit-déjeuner matinal, elle fait partie d’un équilibre et d’un bon départ pour chaque journée. Il ressent ses effets de manière de plus en plus évidente et ne pourrait plus s’en passer.

 

3. « Méditer, c’est s’installer dans un silence total »

Si certains vous suggèrent de méditer dans un environnement sonore paisible en vous coupant du monde – en posant un casque sur vos oreilles, par exemple – sachez qu’ils se trompent.

Le calme absolu n’est pas nécessaire, surtout s’il est créé artificiellement. Il est important de vivre votre environnement sonore quel qu’il soit et tel qu’il est vraiment, d’accepter la réalité telle qu’elle est.

Un environnement calme est toutefois très agréable, surtout pour les débutants en méditation, mais il n’est pas indispensable. Il est, au mieux, favorable à la relaxation. 

Ce qu’il faut comprendre, c’est que pour la méditation il n’existe pas d’environnement idéal. La méditation se fait ici et maintenant, quelles que soient les conditions dans lesquelles elle est pratiquée.

 

4. « Pour méditer, il est préférable de s’installer dans un endroit agréable, douillet et qui sent bon »

Évidemment, je fais exprès d’en rajouter dans ce cliché-là, mais vous comprenez l’idée : aujourd’hui, tout le monde semble chercher à “se déconnecter” de son quotidien stressant et oppressant.

Les activités de “détente” doivent donc se dérouler dans un cadre parfaitement feutré : bougies parfumées, lumière tamisée, température idéale…

C’est d’ailleurs ce que suggèrent bien des applications et blogs portant sur la “méditation”. En réalité, ces blogs et applications proposent des exercices de relaxation, mais certainement pas de méditation. 

Pratiquer la méditation dans un endroit qui nous est agréable, destiné à notre rituel quotidien est effectivement une bonne idée. Cependant, il est important de comprendre que méditer, c’est se confronter à ce qui est, dans l’instant présent.

Ainsi, si avoir accès à un espace dédié à la méditation vous est impossible ou si vous vous déplacez fréquemment, cette réalité ne doit en aucun cas être un frein à votre pratique. 

Vous asseoir en posture et respirer en ramenant votre attention dans l’ici et maintenant est d’abord et avant tout un exercice d’acceptation de tout ce dont est fait l’ici et maintenant. Ainsi, vous apprenez à accepter que le chien du voisin aboie sans cesse ou que les enfants soient en train de se disputer alors que vous méditez.

Vous êtes simplement assis.e dans le moment présent et accueillez ce dont il est fait.

5. « Méditer, c’est se replier sur soi, se couper du monde »

Il est vrai qu’en pleine pratique, le méditant semble totalement tourné vers lui-même.

Alors pourquoi dit-on que la pratique de la méditation ouvre autant à la connaissance de soi qu’à l’empathie pour les autres, à l’écoute véritable et à la compassion ? 

Sans méditation, l’esprit humain est en proie à un chaos constant. Dans ce chaos se mêlent toutes les idées, les envies, les peurs et les croyances de l’ego. Sans même nous en rendre compte, nous passons le plus clair de notre temps à alimenter notre propre monologue, restant ainsi principalement tournés vers nous-mêmes. 

La pratique de la méditation permet de prendre du recul sur notre monologue interne.

Pour prendre une image, lorsque nous méditons c’est un peu comme si nous faisions entrer de l’air entre nos pensées afin d’y voir plus clair dans notre activité mentale.

Peu à peu, nous nous détachons du “Je” pour ouvrir notre conscience à la vie dans son ensemble. Nous prenons alors conscience que nous faisons partie d’un tout.

Ainsi, nous changeons notre perspective : nous passons d’un “Je” centré sur lui-même à un “Je” connecté aux autres. En faisant le calme en nous, nous levons enfin la tête pour prendre conscience de ce qu’il se passe autour de nous avec bienveillance et objectivité. 

Méditer permet donc de mieux se connecter au monde extérieur et aux autres. Ainsi, nous cultivons l’altruisme, nous pouvons être plus présent dans notre relation aux autres et  travailler à l’intégration d’un ego moins despotique et moins envahissant.

 

6. « La méditation, c’est pour les croyants et les intellectuels »

Bien que la pratique de la méditation soit de plus en plus populaire, cette idée reste encore assez répandue.

Bien évidemment, la méditation est une pratique destinée à tout un chacun et ne fait pas de distinction d’âge, de sexe, d’origine culturelle, d’état d’esprit, de croyances, de conditions physiques… Tout le monde peut méditer. Aucune compétence intellectuelle particulière n’est requise. Il s’agit plutôt de ressenti que de raisonnement. 

La méditation des origines – celle que je suggère de pratiquer – est laïque et ne demande aucun prérequis. 

Chacun d’entre nous devrait prendre le temps de s’asseoir chaque jour pour s’ancrer dans le moment présent. Par la pratique de la méditation, nous pouvons prendre un recul objectif et serein sur ce que nous sommes et sur notre environnement.

 

7. « Méditer c’est faire le vide »

Voilà la fameuse croyance selon laquelle la méditation est un voyage au pays des pensées positives, un repos éveillé permettant de faire le vide pour mieux affronter les aléas de la vie. 

En réalité, méditer c’est accueillir ce qu’il se passe en soi, dans le calme. C’est s’asseoir avec son activité mentale et accepter tout ce dont elle est faite. C’est porter son attention sur sa posture et sa respiration pour s’ancrer dans le moment présent.

En faisant cet exercice jour après jour, vous sentirez peu à peu un détachement de ce qui vous semblait auparavant dramatique ou préoccupant. Vous pourrez alors poser sur vos problèmes et vos tracas un regard objectif et vous servir de votre intuition pour y faire face avec créativité et efficacité. 

Écouter une relaxation guidée, par exemple, pour calmer votre esprit et vous détacher un instant des tracas du quotidien, ne vous offrira qu’un repos superficiel et de courte durée. 

Bien qu’un tel repos de l’esprit puisse être agréable et bénéfique sur le moment, il n’est en aucun cas comparable aux effets que la méditation aura sur votre approche de la vie. 

Aujourd’hui, tout le monde cherche à “faire le vide” : voilà un fait impossible à réaliser, il est donc impossible d’avancer que c’est ce à quoi sert la méditation ! Personne n’est en capacité de faire le vide.

Le vide est la nature de toute chose, il ne se fait pas : il est.

Méditer, c’est simplement en prendre conscience.

8. « La méditation se pratique uniquement dans des monastères »

La méditation s’intègre dans votre vie quotidienne, où que vous vous trouviez.

Vous n’avez pas besoin de vous convertir au bouddhisme pour pratiquer. Certains ont le besoin d’épouser la robe et d’autres non.

Méditer c’est la liberté.

9. « La méditation c’est de la relaxation : c’est fait pour se détendre »

Cette croyance est l’une des plus tenaces, et pour cause : dans ce monde hyper rapide où le stress devient un mode de fonctionnement “normal”, nous cherchons tous à nous détendre.

La méditation est donc perçue comme la pratique idéale pour y parvenir. Puisque nous sommes constamment bombardés d’informations de toutes sortes, s’asseoir en silence devrait être la voie royale pour relaxer, n’est-ce pas ? 

Voilà la vérité sans artifices : la méditation est l’acte de s’asseoir avec ce qu’il se passe en vous et autour de vous, ici et maintenant.

De plus, la pratique de la méditation est sans but, de quelque nature que ce soit. Il va donc de soi que non, l’objectif de la méditation n’est pas de se détendre. 

Que vous soyez malade, en pleine forme, contrarié.e ou au comble de la joie, l’exercice demeurera le même : vous vous assiérez avec votre perception de votre réalité à ce moment-là.

Par le fait même, vous apprendrez, pas à pas, l’acceptation. Vous comprenez donc qu’il s’agit bien plus d’un travail en profondeur que d’un moment de détente ! Mais ne vous méprenez pas : les effets de la méditation véritable vous mèneront au lâcher-prise : une notion essentielle à la vraie détente de l’esprit.

 

10. « Méditer, c’est compliqué »

Pratiquer la méditation est un exercice simple mais qui exige de nous remettre en question. Voilà pourquoi beaucoup pensent que méditer est compliqué. 

La méditation est simple car c’est la condition normale d’un individu. Il vous suffit simplement de vous asseoir, de pratiquer la posture et la respiration juste et d’observer vos pensées sans les suivre. 

Mais si s’asseoir et méditer est un exercice que beaucoup trouvent difficile, c’est tout simplement parce que nous n’y sommes pas habitués. Nous sommes accoutumés à laisser notre esprit vagabonder sans y prêter attention ou justement, en y prêtant trop attention.

En s’exerçant à une démarche inverse – à être attentif à nos pensées sans nous laisser entraîner par elles – nous bousculons nos habitudes. C’est là que réside la principale difficulté de la pratique de la méditation : elle nous oblige à remettre en question notre façon habituelle d’être et de penser.

La méditation est faite de paradoxes : pour atteindre notre état le plus simple, le plus dénué d’artifices, nous devons emprunter un chemin qui représente souvent un défi. 

Mais la question principale que vous devez vous poser est : préférez-vous une pratique très simple, qui reste en surface et ne change rien à votre façon d’appréhender la vie ou une pratique plus exigeante, qui agit sur votre être en profondeur ?

Ce que je vous suggère, c’est d’apprendre à méditer avec un professeur qui vous accompagnera tout au long du processus d’apprentissage.

Car si méditer est simple, il est important de pratiquer dans les règles de l’art afin d’en tirer tous les bénéfices et de vivre une réelle transformation intérieure.

 

11. « Il est préférable de méditer en position allongée »

La méditation ne se pratique pas en position allongée, à moins qu’il ne s’agisse d’un impératif dû à des conditions physiques particulières. 

La posture est un élément essentiel de la méditation car, contrairement à ce que beaucoup croient encore, le corps n’est pas détaché de l’esprit.

Adopter une posture adéquate pour méditer favorise l’ouverture de l’esprit. La célèbre posture du Bouddha historique – assis en tailleur, le dos droit, les yeux mi-clos – a été réfléchie afin que durant la pratique, le méditant se relie au même moment à la terre et au ciel (à la spiritualité). 

Enfin, comme nous l’avons vu plus tôt, une séance de méditation n’est pas une séance de repos. La posture idéale pour méditer tend donc à nous garder bien éveillés durant notre pratique.

 

12. « La méditation est plus efficace si elle est pratiquée les yeux fermés »

L’un des premiers réflexes des débutants en méditation est de fermer les yeux afin de se couper du monde et de porter toute leur attention sur eux-mêmes.

Beaucoup vous diront qu’il est beaucoup plus facile de commencer à méditer les yeux fermés afin que le monde extérieur ne soit pas source de distraction pendant les pratiques. 

La méditation est à la fois une pratique d’ouverture à soi et au monde qui nous entoure. 

En fermant les yeux, nous nous enfermons dans notre monde intérieur. Au contraire, si nous ouvrons grand les yeux, nous nous laissons absorber par notre environnement et pouvons en oublier notre pratique. 

C’est pourquoi la méditation devrait être pratiquée les yeux mi-clos, assis face à un mur.

De cette manière, le méditant peut trouver le juste équilibre entre ce qu’il se passe en lui et à l’extérieur de lui. Ainsi installé, il garde son attention tournée vers sa pratique et peut garder conscience de son environnement sans être constamment attiré par le monde extérieur. 

Méditer les yeux fermés peut facilement se transformer en une sieste déguisée en méditation… mais ne vous méprenez surtout pas : méditer n’est pas un moment de repos !

 

13. « Méditer, c’est adopter une religion »

La méditation peut être laïque ou non.

Il n’est absolument pas nécessaire d’embrasser une religion pour méditer. De nombreuses personnes de religions différentes pratiquent la méditation sans aucun conflit avec leurs croyances.

N’avoir aucune religion est bien aussi.

Nul doute, croire ou ne pas croire, c’est croire tout de même. À méditer…

 

14. « Méditer est réservé aux personnes calmes et je ne tiens pas en place, alors ce n’est pas pour moi »

Aussi étonnant que cela puisse paraître aux yeux de ceux qui la pratiquent, il n’est pas rare d’entendre dire : “méditer, ce n’est pas pour moi”. 

La méditation permet d’améliorer votre attention, de retrouver clarté d’esprit et de calmer vos tensions. 

Alors, vous pensez toujours que ce n’est pas pour vous ?

 

15. « Méditer c’est essayer d’atteindre un but : l’éveil »

Il n’y a ni réussite ni échec en méditation car il n’y a aucun objectif à atteindre.

Méditer en supprimant toute idée de perte ou de profit est la seule voie de la méditation. 

16. « Méditer c’est embrasser une autre culture »

Ah bon ? Donc nous ne sommes pas tous humains, dans ce cas !

Notre nature profonde est la même pour tous. 

La méditation juste est la pratique qui permet de réaliser notre nature profonde au-delà de nos différences égotiques. Il n’est aucunement question de culture lorsqu’il s’agit de pratique de la méditation !

 

17. « Méditer permet de s’évader par l’esprit »

Au contraire, la méditation c’est expérimenter la réalité.

Votre attention est dirigée vers « ici et maintenant ». Méditer c’est abandonner « ses croyances » et gagner en liberté.

Pourquoi chercher à s’évader lorsque vous comprenez qu’accepter la réalité est la seule chose à faire ?

 

18. « Méditer prend beaucoup de temps »

Incroyable ! Aujourd’hui, nous perdons un temps fou avec le superflu et nous n’avons plus assez de temps pour l’essentiel… N’est-ce pas le plus beau paradoxe de notre temps ? 

Voici la question qui préoccupe la plupart des personnes qui s’intéressent à la pratique de la méditation : “Comment ajouter une nouvelle activité quotidienne à mon horaire déjà surchargé ?” Ce questionnement est, bien évidemment, tout à fait compréhensible. 

Mais le problème, c’est qu’il place la méditation dans la catégorie des simples activités que l’on se donne le choix ou non de pratiquer. 

Bien sûr, chacun est libre de pratiquer ou non la méditation. Mais ce que j’entends par là, c’est qu’après quelques semaines de méditation, vous saisirez que méditer n’est pas un simple luxe, mais bien une nécessité pour votre propre équilibre.

À ce moment-là, croyez-moi, la question du temps n’en sera plus une. Vous n’aurez plus aucun mal à accepter l’idée de vous lever un peu plus tôt le matin ou de moins passer de temps devant la télévision le soir pour avoir du temps pour méditer.

Mais ce qui est sûr, c’est qu’il faut s’y mettre pour le croire ! 

En réalité, pratiquer la méditation vous fera gagner du temps, et ce, dans toutes les sphères de votre vie ! Eh oui, car vous saurez aller à l’essentiel selon vos véritables valeurs, besoins et envies. 

Prendre le temps de méditer, c’est apprendre à ne plus en perdre.

 

19. « Je vais m’endormir si je suis fatigué.e »

Si vous pratiquez seul.e et que vous êtes débutant, c’est possible. Et alors ?

Vous aurez alors dormi, et pas médité, mais quelle importance ? Vous aurez satisfait un besoin naturel que vous n’auriez pu satisfaire si vous n’aviez pas essayé de méditer.

Alors, c’est tout bénéfice. Retentez l’expérience et, si cela se reproduit à chaque méditation, intégrez un groupe, prenez un enseignant et résolvez votre problème de sommeil. 

Et surtout, retournez vite à la croyance #11 pour ne plus transformer votre pratique méditative en sieste déguisée !

 

20. « Il n’est pas nécessaire d’apprendre pour débuter la pratique de la méditation : il suffit de s’asseoir en silence ! »

Aujourd’hui, nous aimons croire que tout peut se faire de façon autodidacte. Nous sommes à l’ère de l’explosion de l’auto-entrepreneuriat, de l’autoréalisation, de l’auto ci, ça et là.

Les innombrables fausses croyances qui circulent au sujet de la méditation laissent penser que cette pratique est de celles que l’on peut improviser par soi-même. 

Pour bien méditer il est important, d’abord et avant tout, de faire le ménage entre nos croyances et la réalité de cette pratique. Mais pour cela, vers quelles sources se tourner ? Comment distinguer le vrai du faux ?

Un professeur de méditation vous guidera dans cette voie. Comprendre les principes fondamentaux de l’esprit de la méditation laïque est essentiel pour que l’esprit puisse s’ouvrir à des notions parfois effrayantes pour l’ego, comme celle de vacuité, par exemple. 

Ce travail d’apprentissage, en parallèle d’une pratique quotidienne, permet de se détacher des besoins de l’ego pour s’ouvrir à plus grand que soi. 

Enfin, apprendre à méditer dans la posture adéquate et bien respirer sont des éléments clés d’une pratique juste.

En d’autres termes : si votre souhait est de tirer des bénéfices profonds et durables de votre pratique, apprendre à méditer est essentiel.

Une fois les bases acquises, vous pourrez bien sûr pratiquer seul.e.

Un apprentissage encadré vous garantira aussi une pratique pour laquelle vous ne perdrez pas d’intérêt. Lorsque vous commencerez à sentir l’effet que cette pratique a sur vous, elle deviendra essentielle à votre équilibre.

Voilà pourquoi je propose aujourd’hui la formation Tangram pour apprendre à bien méditer : nombreux sont ceux qui commencent à comprendre qu’il ne s’agit pas là d’un simple exercice de relaxation !

 

21. « Méditer, ce n’est pas pour les enfants »

Pour terminer, voilà une fausse croyance qu’il est important d’éradiquer au plus vite : la méditation ne s’adresse pas qu’aux adultes, bien au contraire ! 

En enseignant la méditation aux enfants, nous leur faisons le plus beau des cadeaux. Les voilà déjà, dès leur plus jeune âge, sur la voie d’une vie équilibrée et harmonieuse, respectueuse de leur nature véritable ! 

C’est la raison pour laquelle la méditation s’invite de plus en plus dans les écoles et les centres d’activités pour enfants : les effets de la méditation sur eux sont réellement surprenants.

Et surtout, n’allez pas imaginer qu’il sera difficile d’intéresser vos enfants à la méditation. Naturellement curieux, mais aussi en meilleure connexion avec leur intuition que bien des adultes, la plupart des enfants apprécient cet exercice.

Bien entendu, il faut les y intéresser par des jeux et autres activités adaptés à leurs âges. Si vous avez des questions sur la méditation pour enfants, je les attends dans la section des commentaires ci-dessous.

  

Chers lecteurs, chères lectrices, j’espère que la lecture de cet article aura fait la lumière sur ce qu’est, et n’est pas, la pratique de la méditation. Bien sûr, si vous doutez d’une information au sujet de la méditation, j’accueille vos questions et commentaires ci-dessous. 

Au plaisir de vous retrouver sur le blog et derrière les portes de l’Académie Tangram, je vous dis à très bientôt !

 

Christophe

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5 Commentaires
  1. bornet nathalie

    superbe article qui apporte énormément. Merci Christophe !

    Réponse
  2. Nathalie

    Bonjour
    Superbes explications cela est clair pour moi et m’a beaucoup aidé
    Merci Christophe

    Réponse
  3. Nathalie

    Bonjour M. Christophe,

    Je suis une enseignante et mes élèves ont 6-7 ans. Je souhaiterais en savoir davantage sur l’enseignement de la méditation aux enfants. J’aimerais leur faire découvrir ses bienfaits.

    Merci de votre attention!

    Nathalie

    Réponse
  4. Despagne

    Un tout grand merci pour ces motivantes explications et éclaircissements intéressants.
    Aujourd’hui est un autre jour, tout comme demain, bonne raison de commencer la médiation, pas d’excuses, enfin, on se comprend! 😉

    Réponse
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