Avez-vous l’impression d’être différent des autres ?
Avez-vous le sentiment d’être incompris par votre entourage ?
On vous juge pour vos choix et votre différence de pensée.
Alors plutôt que de vous sentir rejeté et de vous isoler, tirez-en parti pour parvenir à vos objectifs et vous construire une vie unique et sur-mesure.
Le monde est rempli de personnes talentueuses qui ont pu réussir en croyant et en cultivant leur différence.
N’oubliez jamais qu’un génie est une personne qui sait communiquer sa différence et la faire apprécier aux autres.
N’ayez plus peur de ce qui vous est propre car c’est votre différence qui fait votre particularité et votre richesse.
Vous devez profiter de ce trésor qui est en vous pour vous affirmer.
Alors, comment devez-vous faire pour assumer et tirer parti de votre différence ?
Lisez plutôt la suite.
1. Ne pas se soucier du regard des autres
Dites-vous que les personnes qui vous critiquent le font car il est plus souvent facile de pointer du doigtce qui leur fait peur ou tout bonnement ce qui les renvoie à leur manque de courage d’entreprendre.
Vous savez, il y a ceux qui critiquent et ceux qui font.
Ceux qui font, n’ont pas le temps de perdre leur temps à juger les autres en permanence. De plus, ils connaissent le prix et le temps consacrer à entreprendre.
Ceux qui critiquent ne font que projeter leur petit monde étriqué. Ils pensent détenir la vérité et ont besoin d’exprimer leur pensée afin de cacher leur médiocrité.
Ce comportement démontre la limite de leur intelligence.
Bien sûr, il ne faut pas confondre conseil et critique.
Un conseil est bienvenu lorsqu’il est sincère et bienveillant et tente d’apporter une plus-value à vos idées.
Si par contre le conseil donné n’est prodigué que dans le but de se positionner en donneur de leçon, passez votre chemin car cela s’appelle une critique.
Gustave Flaubert, à propos des critiques, disait ceci :
« On fait de la critique quand on ne peut pas faire de l’art, de même que l’on se met mouchard lorsque l’on ne peut pas être soldat »
Faites face à la critique, aux reproches ou même aux jugements en montrant de la détermination dans vos idées et ayez tout de même de la compassion pour ceux qui ne vous comprennent pas.
Vous vous forgerez ainsi un mental tolérant et à « l’épreuve des balles ».
2. Arrêtez de penser que les autres focalisent leur attention sur votre différence
Les autres, pour la plupart, sont enfermés dans leur égo et ne remarquent pas votre différence, sauf si celle-ci les dérange et va à l’encontre de leur monde.
Mais, dans la majeure partie des cas, c’est vous et vous seul qui vous sentez différent.
Cela peut générer un complexe très personnel qui vous empêchera par la suite de vous épanouir.
Pourtant, vous ne verrez que très rarement une personne évoquer votre différence.
Il n’y a donc pas de raison d’être complexé face aux regards des autres car, vous l’avez compris, très souvent ils n’y prêtent même pas attention.
3. Comprendre que tout le monde est différent
Certains assument leur différence et en font un atout alors que d’autres font semblant de rentrer dans un moule et deviennent invisibles.
Le monde est rempli d’hommes et de femmes extraordinaires aux compétences multiples, mais qui resteront dans l’ombre par peur d’être rejetés et de ne plus être aimés.
L’originalité pour certains est une maladie honteuse que l’on passe sa vie à dissimuler derrière un conformisme à pleurer.
Ce dont je parle se retrouve dans tous les milieux sociaux.
Il est de bon ton de croire que pour « faire partie », vous devez avoir les critères requis à chacun des groupes sociaux dont vous vous réclamez (le pétard, la casquette, la démarche bodybuildée et virile pour certains ; la Rolex, le cigare, le Financial times pour d’autres ou les lunettes rondes, des vêtements en poils de chèvre et des livres pleins les étagères pour encore une autre catégorie ; etc.)
Quand en aurons-nous fini avec ces clichés qui appauvrissent la vie ?
Quand assisterons-nous à des assemblages très personnels et singuliers sans idées reçues et sans représentation ?
Quand accepterons-nous d’être simplement différent sans pour autant adopter toutes les panoplies pour à tout prix faire partie d’un groupe social représentatif de notre imaginaire ou de notre histoire familiale.
Quand verrons-nous apparaitre la semaine, des femmes d’affaires à l’allure de bikeuses et joueuses de pétanque le dimanche ?
« Stop au cliché, ne copiez plus, inventez-vous ! »
Nous avons tous notre petit grain de folie, jolie pépite qui nous donne notre richesse si personnelle.
Accepter ce qui vous différencie, c’est accepter d’être soi-même et cela ne vous exclut en rien de la société.
Bien au contraire cela vous porte à faire exister votre véritable nature justement par votre différence.
Vous enrichissez le monde et lui donnez une diversité dont il a besoin pour évoluer.
Revendiquer sa différence en acceptant celle des autres c’est enrichir, donner au monde davantage de relief.
4. Réflexions sur le chemin de sa singularité
Assumer sa singularité, c’est apprendre à croire et à avoir confiance en soi.
Il est nécessaire également de dominer la peur pour vivre sa différence.
Il va falloir trouver le courage de mener une vie qui vous convient et non celle qui convient au regard ou à l’appréciation des autres.
Prenez le temps de vous étudier et de découvrir vos points forts et acceptez l’idée de ne pas être aimé par tout le monde.
5. L’altruisme, « se mettre à la place des autres » une solution pour assumer sa différence
Vous mettre à la place de votre interlocuteur, vous permettra de connaître sa réalité, son type de fonctionnement mental et également de cerner sa différence.
Vous pourrez ainsi constater que chacun a la sienne. Cet exercice décomplexe et vous permettra d’apprendre beaucoup des autres.
L’altruisme rend plus tolérant et permet ainsi de cheminer vers l’amour.
Quand on comprend le fonctionnement d’une personne, on devient plus tolérant et on s’enrichie de son histoire.
6. Cherchez vos semblables, une erreur à ne pas commettre
Lorsque vous cherchez des personnes qui semblent vous coller à la peau, vous vous identifiez à elles et renforcez votre propre ségrégation.
Vous vous affirmez par assimilation et ne faites pas émerger votre différence. Vous restreignez votre évolution.
En revanche, la confrontation des idées permet d’élargir son champ de vision et ainsi de progresser.
Prenons l’exemple d’un adolescent : Il pense pouvoir s’émanciper et se différencier des adultes en intégrant un groupe qui finalement l’assimile et le rend conforme aux spécificités et règles qui lui sont propres.
Les adolescents marquent fréquemment leur différence en intégrant un groupe auquel s’identifier.
Ils Jouent la carte de la différence mais « en meute ».
Ils rompent avec un système proposé pour finalement en intégrer un autre.
Ils coupent les ponts avec tout ce qui représente symboliquement l’autorité parentale pour s’assimiler à un autre groupe.
Paradoxe qui ne fait que reproduire le schéma de l’assimilation de masse.
Après ce passage fréquent et quasi initiatique, il est salutaire de s’en détacher et de mener sa vie sans modèle fixe, de cheminer vers l’ouverture, de grappiller de-ci de-là des expériences nouvelles.
C’est une route sur laquelle on s’aventure seul et où l’on s’enrichie de rencontres de personnes qui partagent généreusement leur singularité avec les autres.
« S’enrichir mutuellement de nos différences, sans vouloir notre vision du monde pour seul modèle »
C’est ma proposition pour un monde plus serein.
7. Maintenant, le moment de l’action pour tirer parti de sa différence
Pour mettre en pratique cette proposition, il est avant tout souhaitable de faire la paix avec soi-même et d’assumer sa singularité.
Choisissez les outils de l’introspection, entourez-vous de personnes qui vous poussent à grandir et partagez votre différence sans honte.
N’oubliez jamais que, comme vous, les autres ont eux aussi besoin de surmonter leur différence pour se réaliser pleinement.
Alors en route sur votre chemin où j’espère vivement vous rencontrer.
Si vous aussi vous vous sentez différent, n’hésitez pas à le faire valoir dans les commentaires.
Je compte sur vous pour que vous interagissiez avec le blog donc « à vos claviers » !
0 commentaires